Attestation dans les corpus textuels   Attestation de prenne dans 7FMR  9 attestations   Page 1/1  [1] J'en vois parler vaille que vaille De ce que j'ay veu et congneu, Et puis celly qui sera gru, Si en prenne une douleance. (P. moyne, a.1500, 51) [2] Se nous voullons que a mercy Dieu nous prenne, Soyons songneux de nostre concience, [Pour] qu'a noz jours la mort ne nous souprenne. (Cene dieux, c.1492, 140) [3] En ce penser et oultre tout cecy, Pour augmenter mon douloureux soucy, Continuant le doulent desconfort, Qui durement m'avoit le cueur noircy, Vint une voix, qui me dist tout ainsi : « Mort de nouveau a faict bien grant effort : Le duc François et comte de Montfort Et Richemont, qui tant fut bel et fort, Est decedé : Dieu le prenne a mercy. (MESCHIN., Lun. princes M.-G., c.1461-1465, 6) [4] Le quart fut ung tonneaul mis en un vignoble, où il y avoit deux manieres de breuvaiges, dont l'ung estoit bon et doulx, et l'aultre amer et mauvais, et sur ledit tonneaul avoit le personnaige d'ung homme richement vestu, qui tenoit en sa main ung brief où il y avoit escript: " Qui en veult, si en prenne. (LA MARCHE, Mém., II, c.1470, 352) [5] et sur ce luy est accordée la franchise, et ne lui peult nul riens demander pour ceste querelle, sinon qu'on le prenne et maintienne à l'escu et au baston, comme dit est, et devant la loy de la ville. (LA MARCHE, Mém., II, c.1470, 402) [6] Puis de Mouy, les nobles, et gentils : Et de Boucal les hommes peu craintifs : Bref, Hercules, Montmoreau, et Dasnières Ne font pas moins triompher leurs bannières : Si que deçà on ne saurait trouver Homme, qui n'ait désir de s'éprouver, Pour acquérir par haut oeuvre bellique L'amour du Roi, le vôtre frère unique, Et par ainsi, en bataille ou assaut, N'y aura cil, qui ne prenne coeur haut, Car la plupart si hardiment ira, Que tout la reste au choc s'enhardira. (R014, 187) [7] En grand regret, si pitié vous remord, Pleurez l'ami Perréal, qui est mort, Vous ses amis : chacun prenne sa plume : La mienne est prête, et bon désir l'allume À déplorer (de sa part) telle mort. (R014, 306) [8] Touchant son coeur, je l'ai en ma cordelle, Et son mari n'a sinon le corps d'elle : Mais toutefois, quand il voudra changer, Prenne le coeur : et pour le soulager J'aurai pour moi le gent corps de la belle Toutes les nuits. (R014, 323) [9] En lieu sec, comme Beausseron, Champenois, et païs demontagnes, entendez à si bien asseoir bastiment, qu'ilprenne l'orient equinoctial, et retienne du Soleil levant deMars et d'Octobre. soulager J'aurai pour moi le gent corps de la belle Toutes les nuits. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 3 v°) [10] Au demeurant qu'en rustiquant il prenneses esbats à philosopher et entendre au gouvernement dusien, sans s'amuser à la chasse, aux bancquets, grandes compagniesà yvrongner et traiter les survenants et s'adonner oultremesure à ses esbats et recreations d'esprit. nuits. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 6 r°) Fermer la fenêtre