C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de prenions dans 7FMR 
4 attestations 
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[1] Sy vous loe que, puis que ainsi est que le regne et le païs vous ne pouez tenir en paix, que nous prenions congié au royYsopes. (Bérinus, I, c.1350-1370, 159)
[2] Savoir faisons a tous, presens et a venir, que nous, eue consideracion sur tout ce que dit est dessus, et eu sur tout deliberacion et avis en nostre chappittre general, d'um meismes et commun accord, pour le grant et evident utilité et prouffit de nostre ditte eglise, avons delaissyé et delaissons, quitté et transporté aux dessus diz Jaques et damoiselle Yolant, sa femme, et a leurs hoirs et a ceuls qui de eulx auront cause les dittes huit livres paris. de rente, et tout le droit et toute la saisine, proprieté et seigneurie que nous prenions et avions sur leur ditte maison qui fu Guillaume Soufflet et ses appartenances, et ycelle rente leur quittons et prometons a garantir, delivrer et deffendre, aux coustz de nous et de nostre ditte eglise, perpetuellement, pour les autres huit livres de rente a nous baillees et assises par lesdiz mariez en et sur les lieux dessus devisez, en nom d'eschange et par eschange, sans aucunes soultes, par les condicions, convenances et promesses a nous faittes desdiz Jaques et sa ditte femme contenues es lettres dudit eschange que il nous ont baillees, seellees du seel de la prevosté de Paris. (Chartes Abb. St-Magl. T.F., t.3, 1330-1436, 146)
[3] Et voulons et accordons par la teneur de ces presentes lettres que lesdiz Jaques et sa femme soient mis en saisine et possession par le roy nostre sire de la ditte rente que nous prenions sur leur ditte maison, et desmaintenant nous en dessaisissons pour les en saisir ; (Chartes Abb. St-Magl. T.F., t.3, 1330-1436, 146)
[4] Nous commençasmes doncques non seulement de voir sortir de la mer et s'eslever en l'air des grosses troupes de poissons volans hors de l'eau (ainsi que sur terre on voit les allouettes et estourneaux) presques aussi haut qu'une pique, et quelque fois près de cent pas loin : mais aussi estant souvent advenu que quelques uns s'ahurtans contre les mats de nos navires tomboyent dedans, nous les prenions ainsi aisément à la main. (S746, 127)
[5]Nous surprismes une fois, dit-il en son langage, une caravelle de Peros, c'est à dire, Portugais (lesquels comme j'ay touché ailleurs, sont ennemis mortels et irreconciliables de nos Toüoupinambaoults), de laquelle apres que nous eusmes assommez et mangez tous les hommes qui estoyent dedans, ainsi que nous prenions leurs marchandises, trouvans parmi icelle de grans Caramemos de bois (ainsi nomment-ils les tonneaux et autres vaisseaux) pleins de bruvage, les dressans et deffonçans par le bout, nous voulusmes taster quel il estoit. (S746, 254)
[6]Mais sur tout je diray qu'il y a un arbre en ce pays-là, lequel avec la beauté sent si merveilleusement bon, que quand les menuisiers le chapotoyent ou rabotoyent, si nous en prenions des coupeaux ou des buschilles en la main, nous avions la vraye senteur d'une franche rose. (S746, 316)
[7] Et parce aussi, comme je diray plus au long, que quand ils entendent le tonnerre, qu'ils nomment Toupan, ils sont grandement effrayez : si nous accommodans à leur rudesse, prenions de là particulierement occasion de leur dire, que c'estoit le Dieu dont nous leur parlions, lequel pour monstrer sa grandeur et puissance, faisoit ainsi trembler ciel et terre : leur resolution et response à cela estoyent, que puisqu'il les espouvantoit de telle façon, qu'il ne valoit donc rien. (S746, 384)
[8] Tellement qu'en estans ainsi embabouynez, si nous autres passans parmi leurs maisons et longues loges, voiyons quelques bonnes viandes presentées à ces Maracas : si nous les prenions etmangions (comme nous avons souvent fait) nos Ameriquains estimans que cela nous causeroit quelque malheur, n'en estoyent pas moins offensez que sont les supersticieux et successeurs des prestres de Baal, de voir prendre les offrandes qu'on porte à leurs marmosets, desquelles cependant au deshonneur de Dieu, ils se nourrissent grassement et oysivement avec leurs putains et bastards. (S746, 407)
[9]Et de faict, pour effectuer ce dessein, ayans en diligence mis nos hardes dans la barque qui nous fut donnée, avec quelque peu de farine de racines et du bruvage : ainsi que nous prenions congé de nos compagnons, l'un d'iceux du regret qu'il avoit à mon depart, poussé d'une singuliere affection d'amitié qu'il me portoit, me tendant la main dans la barque où j'estois, il me dit, Je vous prie dedemeurer avec nous : car quoy que c'en soit si nous ne pouvons aborder en France, encores y a-il plus d'esperance de nous sauver ou du costé du Peru, ou en quelque isle que nous pourrons rencontrer, que de retourner vers Villegagnon, lequel comme vous pouvez juger, ne vous lairra jamais en repos par-deça. (S746, 510)

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