C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de prandront dans 7FMR 
7 attestations 
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[1] Viande a vers et a serpens, Et pis ancor, si com je pens: Les couleuvres son coul prandront, Et les serpens l'alaitteront; (DESCH., M.M., c.1385-1403, 193)
[2] Et ceulx qui seront espancheurs De ta parolle pure et necte Me prandront comme les pescheurs Font le poisson a la lignecte. (LA VIGNE, S.M., 1496, 152)
[3]Point ne le prandront, beaulx doulx amys, Quar maulvaisement l'avés acquis, Mas ung champs en acheteront Et lé pelerint en sevilleront. alaitteront; (Pass. Autun Biard F., 1470-1471, 91)
[4] Item, pour eviter que lesditz gens d'armes ou leurs serviteurs n'aillent aillieurs que esditz lieux nommez querir des vivres sans en faire paiement, desquelz ilz les prandront, ledit prevost fera crier par tous lesditz villages et autres lieux particuliers es environs que, s'il advient que aucuns facent le contraire, les bonnes gens ayent à suyvre ceulx qui ainsi auront prins leurs biens, pour en sçavoir faire rapport et complaincte ausditz lieutenans ou audit prevost, lesquelz ont charge de leur en faire payement et satisffacion raisonnable. (LE CLERC, Interp. Roye, c.1502, 342)
[5] Item, que, sur la mesme peine, ilz n'ayent à prandre aucune espece de vivres, sans les payer sur les lieux où ilz les prandront au taux dessusditz. (LE CLERC, Interp. Roye, c.1502, 343)
[6] les quelles quatorse lb. de rente annuelle et perpetuelle ainsy vendues par les diz vendeurs les diz acchateurs, leurs hoirs et aians cause, auront, prandront, gaigeront et leveront, par les quatre termes a Paris acoustumés, en et sur les quatre ouvreeurs et appartenances, tantost apprés les dictes charges ; (Chartes Abb. St-Magl. T.F., t.3, 1330-1436, 168)
[7] lequel, de son bon gré, sanz force ou contrainte aucune, luy sur ce bien conseillié, pourveu et advisé, sicomme il disoit, recognut et confessa pardevant yceulx notaires avoir prins et retenu, et par ces lettres prent et retient pour luy et ses ayans cause, de l'endemain du jour de Pasques derrainier passee jusques a douze ans ensivans continuelz et acompliz, de religieuses personnes et honnestes les abbé et couvent dudit lieu de Saint Magloire, l'ostel que lesdiz religieux avoient et ont en la ville de Mery lez Monfort l'Amaurry avecques et ensemble toutes les terres, boiz, prez, dismes, champars, cens, rentes, revenues, prouffis, emolumens, exploiz, et toute la justice jusques a soixante solz par. et audessoubz, que yceulx abbé et couvent avoient, ont et peuent avoir et demander tant en ycelle ville de Mery comme es villes et terrouers de Marueil, Basoches, Galuys, Boissy, Aytte, la Miliere, et generalment en toutes les autres villes, terrouers, et lieux du dit pays, exepté ce qu'ilz ont et peuent avoir en la ville, terrouer et appartenances des Essars le Roy, sauf aussi et reservé aux diz abbé et couvent pour eulx et leurs ayans cause toutes espaves, fourfaitures et confiscations qui y escherront et sourvendront durant ycelles douze annees, esqueles choses ycellui preneur aura et prandra jusques a soixante solz par. et lesdiz abbé et couvent y prandront le seurplus, et demourera reservé aussi et retenu pour eulx tout le droit des fiefs qu'ilz ont et peuent avoir en ycellui pays, ceste prinse et retenue faictes tant pour et parmy la somme de cent livres tourn., monnoye courant a present, ung escu d'or a la couronne compté, mis et employé pour vint deux solz six deniers tourn., non obstans mutation de monnoye et quelconque ordonnance que l'en face ou temps advenir sur le cours d'icelles, que de ferme ou louyer par an ycelluy preneur en sera tenu, gaiga es mains desdiz notaires et promist loyalment et en bonne foy rendre, paier et livrer a Paris, a ses propres coulx, fraiz et despens, en ladicte eglise de Saint Magloire, aux diz religieux abbé et couvent, a leur procureur ou au porteur de ces lettres de par eulx, doresenavant chascun an egaulment par les quatre termes a Paris accoustumez, premier terme et paiement commencent a la Saint Jehan Baptiste prouchaine venant, et ainsi d'an en an et de terme en terme durans lesdictes douze annees, sur quoy et en rabat et deduttion d'icelle ferme ycelluy preneur disoit avoir baillié et paié aux diz religieux la somme de cinquante livres tourn. comme, pour et parmy ce que ycelluy preneur sera tenuz et promist le dit temps durant paier les groz que sur ycelluy hostel de Mery et autres lieux dessuz declairez les curez d'illec environ ont accoustumez de prandre et prannent chascun an, et de tout ce acquictier, garantir et delivrer lesdiz religieux et touz autres ; (Chartes Abb. St-Magl. T.F., t.3, 1330-1436, 792)
[8] Si donnons en mandement par ces mesmes presentes a tous mareschaulx, admiral, visadmiral, cappitaines de gens d'armes, archiers, arbalestriers et autres gens de guerre, gardez de bonnes villes, pons, pors, passages, jurisdicions et destroiz et autres justiciers, officiers et subgez quelzconques que ceste presente astinence de guerre ilz tiengnent, enterinent et acomplissent, sans faire ne souffrir estre fait aucunement ou prejudice d'icelle, sur peine de rebellion et desobeïssance et de comme tel estre pugny, mais, s'aucune chose estoit faicte au contraire, dont il nous desplairoit tres grandement, le reparent et facent reparer incontinant et sans delay, et ces presentes facent publier solennelment partout ou il appartendra, pour eviter la pretencion d'ignorance, saichans certainement que, s'aucuns font le contraire, nous les en ferons pugnir tellement et si griefment que les autres y prandront exemple. (8205, fol. 157v)

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