C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de prandray dans 7FMR 
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[1] Je foys responce a Laurens Spinelli au contenu de leursdictes lettres, pour ce que l'on m'a dit a Lion en passant qu'il est retourné a Chambery, et luy escriptz qu'il me face briefve responce, pour ce que je ne sçay quel chemin je prandray au party que le Roy fera d'icy, et pour le temps que je y seray, m'emploieray voulentiers a vous fere quelque service. (0304, 191)
[2] Respondre doit la juene fame: " Prenez, je ne prandray pas, dame. (DESCH., M.M., c.1385-1403, 110)
[3] -- Certes, je ne le prandray mie; (DESCH., M.M., c.1385-1403, 110)
[4] Et, puis que je voy et adviseQue ma chevance est plus requise Que mon corps, ma conclusion Est, et aussi m'entencion, Que jamais mary ne prandray, Mais a marier me tendray. (DESCH., M.M., c.1385-1403, 178)
[5] Si tost qu'il sera adjourné, Je prandray le milleur des deux: A celles respondray et ceulx Qui doivent retourner a moy Demain, si com faire le doy. (DESCH., M.M., c.1385-1403, 340)
[6] J'estoie encore sur la rime Et sur la fin de ma lecture, Quant je resgarday d'aventure Venir Servitute et Faintise, Folie et Desir, qui m'atise, Et chascun d'iceuls vis a vis, Que je leur die mon advis, Et responde, se je prandray Femme ou se je m'en delairay, Ainsis com je leur ay promis. que je y seray, m'emploieray voulentiers a vous fere quelque service. (DESCH., M.M., c.1385-1403, 341)
[7] Se je vueil, l'espirituel Prandray en religion coye Par veu, ou j'esliray la voye, Sanz veu, de vivre en continance Et de faire ma penitence, Lequel des trois qu'il me plaira. (DESCH., M.M., c.1385-1403, 351)
[8] Et pour ce vous di et pronunce: Tout consideré, g'y renunce, Et l'espirituel prandray En franchise, que je tendray En tant que je n'aray a faire Fors au vray Dieu le debonnaire, Qui pardonne au criant mercy. (DESCH., M.M., c.1385-1403, 352)
[9] mais vous me pardonrez aceste foiz, car je ne le prandray point, ains le donrez a celle qui l'a bien desservi et gaynié. (LA SALE, J.S., 1456, 120)
[10] Et, sur ce poinct, congé de vous prandray, Mon chier enffant, pour d'icy en avant. (LA VIGNE, S.M., 1496, 193)

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