C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de pourvoies dans 7FMR 
3 attestations 
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[1] Encor te pri je, biaus amis, Porte honneur a tes anemisDe ta parole, qui po couste, Et si les ressongne et les doubte Tant qu'encontrë eaus te pourvoies, Si que d'eaus asseürez soies. (MACH., C. ami, 1357, 137)
[2] Et pour ce que ma priére oies, Dame, et que de ce me pourvoies, De cy endroit ne partiray Tant que du tout pardit aray Vostre sautier. eaus te pourvoies, Si que d'eaus asseürez soies. (Mir. st Sev., 1362, 219)
[3] En l'euvre affiert que tu faces, en amour que tu parfaiches, en soing affiert que tu pourvoies, en veille appartient que tu regardes. (DAUDIN, De la erudition H., c.1360-1380, 47)
[4] Pour quoy nous, qui voulons nosdictes lettres de remission avoir et sortir leur plain effect, attendu que pour ledit fait ledit suppliant doit estre en prison fermee par deux mois par maniere de penitence et qu'il a fait satisfacion aux amis et parens dudit deffunct, te mandons et commettons, se mestier est, que, s'il t'appert que ledit suppliant soit homme de bonne vie et renommee et non coulpable, reprins ou convaincu d'aucun autre villain cas, blasme ou reprouche et qu'il ait fait satisfacion ausdiz amis et parens, tu pourvoies a icelui suppliant par l'advis et deliberacion des saiges et conseillers de ton siege et auditoire de tel remede ou grace comme tu verras qu'il appartendra a faire de raison et bonne equité et comme tu nous conseilleroyes a lui faire en tel cas, se toutesvoyes nostre procureur ou autres ne vouloient proposer iceulz faiz estre autres qu'ilz ne sont contenuz en nosdictes lettres de remission ; (8205, fol. 107)
[5] Mais si par foi suis digne que me voies, Et qu'à mon cas par ta bonté pourvoies, Sans me chasser comme non légitime, De si haut bien trop heureux je m'estime : Et s'ainsi est, que pour soi arroser De larmes d'oeil, on te puisse apaiser, Je veuil qu'en pleurs tout fondant on me treuve : Soit le mien chef dès maintenant un fleuve : Soient mes deux bras ruisseaux, où eau s'épande : Et ma poitrine, une mer haute, et grande : Mes jambes soient torrent, qui coure roide : Et mes deux yeux, deux fontaines d'eau froide, Pour mieux laver la coulpe de moi-même. (R014, 153)

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