| [1] | si dist a soy meismes que il pourverroit tellement a cellui inconvenient que ou cas que il seroit la envoyéz il n'y mourroit pas de fain. (CHR. PIZ., Trois vertus W.H., c.1405, 40) | | [2] | Mais se departie estoit faite D'une gracieuse retraite, En cas que li amans verroit Qu'Amours sa dame pourverroit D'un autre amant qui fust solables Envers li et si honnourables Que mieus amender n'i saroit Et sa dame bien l'ameroit Et s'en seroit nommez amis Et il dou tout arriere mis, Je di qu'il seroit alegiez De ce qu'il seroit solagiez Pour l'onneur sa dame honnourée Ou elle seroit demourée. (MACH., D. Aler., a.1349, 381) | | [3] | Et a la departir de la feste, demanda le conte Aymery de Poictiers a cellui de Forez qu'il laissast Remondin, son nepveu, et qu'il ne lui chaulsist jamais de lui, car il le pourverroit bien. (ARRAS, c.1392-1393, 16) | | [4] | Ausquelles requestes la Court respondi que elle en avoit bien memoire et feroit tousjours ce que elle devroit par raison, et enjoigny au procureur et aussy à un nommé George, procureur du marquiz, si comme il disoit, lequel fit semblables opposition et requestes ou nom du marquiz, qu'ilz apportassent par devers la Court les lettres des dictes prorogacions dont il se disoient avoir aucunes par deça, et la Court leur pourverroit si avant que elle pourroit et qu'il appartendroit, et ce ay je enregistré icy, pour ce qu'il est pertinent à ce qui est devant enregistré. (BAYE, I, 1400-1410, 6) | | [5] | Item, cedit jour, pour ce que plusieurs abus se faisoient et font ou Chastellet de Paris tant par les notaires qui prennent d'une procuration tant que traire et exiger puent, combien que n'en ist pour le salaire du notaire que IJ solz parisis et VJ deniers parisis pour le scel de toute ancienneté, et les commissaires examinateurs et graphier dudit Chastellet abusoient et abusent en leurs offices, fut enjoint au prevost de Paris, appelé messire Guillaume de Tignonville, chevalier, de nouvel prevost, qu'il y meist remede, ou la Court y pourverroit, et ce fait, furent les procès par escript du bailliage de Vermendoiz receuz. (BAYE, I, 1400-1410, 15) | | [6] | Et de rechief ledit procureur du Roy, present les maistres des Requestes dudit Seigneur, ledit d'Aigny et un chevalier envoié de par ledit duc d'Orleans pour seeller ledit adjournement et dire audit Chancellier que l'oppinion dudit d'Orleans estoit que le Chancellier le povoit bien seeller, lui requist qu'il seellast ledit adjornement ou, si ne le faisoit, attendu que lui refusoit lettre de justice, il se pourverroit pour le Roy, selon ce qu'il appartendroit, maiz ce nonobstant n'en volt rien faire, pour quoy in subsidium dejustice requist et aussy fit ledit d'Aigny la Court, laquelle leur a ottroyé ledit adjornement, et a requiz le procureur du Roy que ce fust enregistré. (BAYE, I, 1400-1410, 21) | | [7] | Au jour d'ui, la Court a envoyé le graphier de ceans au Chancellier lui dire, de par la Court, qu'il seellast certain adjornement en cas d'appel et d'attemptas pour les habitans de Bar sur Aube, appellans à l'encontre d'un des serviteurs de la duchesse d'Orleans et un sergent appellé Jaquet de Chaalons, à l'occasion de la capitenie dudit Bar qui estoit donnée audit serviteur appellé Pirmen, lequel adjornement estoit signé par la Court, ou defaut dudit Chancellier qui l'avoit refusé auxdiz habitans,alias, la Courty pourverroit, auquel graphier a respondu ledit Chancellier que le seelleroit. adjornement, et a requiz le procureur du Roy que ce fust enregistré. (BAYE, I, 1400-1410, 145) | | [8] | Et fu ordonné, ce fait, que l'en recevroit les presentations du bailliage de Vermendoiz decy à dimenche inclusive,et si pourverroit l'en en oultre selon les exigences du cas, pour ce que verissimile est que les parties nepourront venir à temps pour eulx presenter et poursuir leurs causes pour l'incursion des gens d'armes de Lorreinne, d'Alemaigne, de Bourgoigne, de Flandres, de Picardie, de Champaigne, de Braban, qui ont esté, passé a X sepmainnes, tant à Paris que dehors du costé de delà la riviere de Seinne, oultre le Grant Pont, et desquelx pluseurs et quasi sans nombre estoient logés par tout en ceste cité, tant entre les IJ pons pour estre entour le Roy, le duc de Guienne, dauphin de Vienne, le royde Navarre et le duc de Bourgoigne, qui estoient logez en ce palaiz, et de là le Pont Nuef jusques aux portes qui longuement furent tenues closes, hors une ou IJ, que aussy pour les Bretons, Armignagues, Berruiers, Aulnoiz, Borbonnoiz, Alençonnoiz, Valoisiens et pluseurs sans nombre, qui se tenoient de là la riviere de Seinne oultre Paris pour accompaigner les ducs de Berry, oncle du Roy, le duc d'Orleans, nepveu et gendre du Roy, de sa premiere femme, le duc de Bourbon, cousin germain d'icellui Seigneur, le conte d'Alençon, le conte d'Armignac, et le seigneur d'Alebret, conestable de France, qui estoient logez tant à Vincestre, Vanves, Icy, Vitry, que ailleurs entour; (BAYE, I, 1400-1410, 339) | | [9] | Nostre procureur general en la Court de nostredit Parlement nous a exposé que, combien que par ordenances solennelment faictes par le clergié de noz royaume et Daulphiné de Viennois, confermées par nous, il ait esté ordené entre autres choses, que quant aucuns benefices electifz vacqueroient en noz diz royaume et Daulphiné, que l'en y pourverroit de personnes ydoines par voye d'election par ceulz à qui de raison et de droit, ou par coustumes ou usages, l'election d'iceulz appartenoit, et que les ordinaires ausquelz la confirmation d'icelles elections appartendroitprocederoient à la confirmation ou cassation d'icelles, non obstans reservations quelzconques, et aussi que toutes exactions de pecunes cesseroient. (BAYE, II, 1411-1417, 155) | | [10] | Et leur enjoint et commanda ledit president de par la Court qu'ilz voulsissent sur ce pourveoir telement que au cas appartenoit et que aucun inconvenient desormais n'en peust ensuir, autrement que la Court y pourverroit de son povoir, ainsi qu'il appartendroit, car le gouvernement de ce royaume ne d'autre seignorie ne se puet bonnement ne longuement conduire ne entretenir que par justice, si comme disoit plus à plain ledit president en effect. (FAUQ., I, 1417-1420, 154) |
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Attestation de 