C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de pourveoir dans 7FMR 
352 attestations 
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[1] Et par ces trois estoit et est consumee la pecune roial et les tresors de la seigneurie, evacuez en temps d'abondance, ne la multiplication de l'avoir lors sourvenant de toutes pars ou la consideracion de la necessité avenir ne pevent mouvoir voz courages a cognoistre qu'il soit expedient en reserver au prince pour son besoing ne a pourveoir que tout ne soit avant despendu que receu. (CHART., Q. inv., 1422, 38)
[2] Or est a juger selon ces premisses l'estat et infelicité des princes qui, pour acquerir seigneurie ou pour demourer seigneurs de celles qui leur appartiennent, sont faiz serfs et subgiets a gens de diverses affections, de contraires voulentez, et a pourveoir et avoir l'ueil a choses repugnans et aux cas qui soudainement leur sourviennent soit en leur avantaige, quant bien en veulent user, ou en leur préjudice, se obvier n'y scevent. (CHART., Q. inv., 1422, 47)
[3] Dont se peut ensuivre clerement que, se le plus saige prince que oncques Dieu meist sur terre estoit environné de pesans affaires et de cuisans poinctures, qui pour relever ceste seigneurie opprimee sourviennent en chascun jour, dur lui seroit a y pourveoir au bien de la chose et aux divers appetiz des hommes. (CHART., Q. inv., 1422, 47)
[4] La n'ot pas longuement playdié, Car ceulx d'Athenes diligent Furent d'eulx pourveoir de gent. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 240)
[5] Si leur dist la bien emparlee : " Puisqu'ainsi est la chose alee, Remede n'y peut estre mis, Et raison est que leur amis Et parens, qui sont moult marris, Doyent amer, et leur maris Aussi ne doivent pas hayr, Dont leur doit estre grant ayr Et grant pitié de les veoir Entre occire, dont pourveoir Bien y vouldroit ; (CHR. PIZ., M.F., III, 1400-1403, 184)
[6] la IJ.e, le temps avenir pour y pourveoir ; (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 67)
[7] Et pour ce qu'en si faictes promocions de gens a mains perilz et que assez de maulx en viennent en maints pays et lieux par ce que on tasche à pourveoir les personnes et non mie aux offices et que la souffisance est quise apres l'office, laquelle chose est contre droit. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 82)
[8] Et avoient les rommains consideracion pour ce que fait d'offices redonde universellement à la chose publique y devoit mieulx estre regardé à y bien pourveoir que aux singuliers personnes et pourtant ne donnoient les offices par faveur, dons, ou requestes de gens, ains aux plus vallables et sages. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 82)
[9] la IIJ. que elle empesche et garde que maulx ne soit faiz, car ne souffist pas seulement que le bon justicier pugnisse les malfaicteurs quant ont fait le delit, ains doit avoir regart aux inconveniens qui par yceulx peuent venir ains que le mal soit fait et y pourveoir ; (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 96)
[10] Car si que dist Tulles, pou vallent les armes dehors se le conseil n'en est dedans, c'est assavoir la science de combatre, et à dire de mectre en ceste chose ordonnance comme elle fust moult convenable et bonne, y convendroit pourveoir par le roy, c'est assavoir qu'il ordonnast par commandement expres que tous les nobles hommes de son royaume tailléz à porter armes, et ses fealx hommes liges, fussent tousjours et en tous temps tres bien garnis de hernois, bien tenus et prest à toute heure que mandé leur seroit de venir, et de ce en eust la certaineté par monstres chascun an à certain jour es contrées dont ilz seroient et fussent partis les pays par dyoceses. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 134)

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