C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de poursui dans 7FMR 
10 attestations 
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[1] QUANT le roy se vit en tel point et cognut la traizon de Bertin et de ces compagnons et l'outrage [qu'il] leur faisoient, comme hommes hardy, fort et puissant, rompy ces liens et se delivra de trois hommes qui en garde l'avoient, desquelx estoit ung Gascong qui le poursui; (6206, 63)
[2] Cedit jour, a esté rendue l'obligation de la somme de XIIIJc libvres, dont mention est faicte ou jour de samedi derrain passé, à Bureau de Dampmartin, qui, par icelle, estoit obligié à ladicte somme, parce qu'il a paié et rendu ladicte somme en la main de Adam des Vignes, huissier, qui l'a mise en depost devers maistre Guillaume de Saulx, conseiller de ceans, par l'ordonnance de la Court, hors XX libvres qui ont esté baillées à madame de Passy, qui a poursui ledit arrest, comme m'a relaté ledit huissier. (BAYE, II, 1411-1417, 65)
[3] Item, adviseroient manieres par lesquelles chascun demourra paisible et en bonne seurté pour le temps avenir de touteschoses avenues, et dont lesdis seigneurs se deulent, tant de l'un costé comme d'autre, et mesmement ceulx de ladicte ville de Paris, sans ce que aucun jamais en puist estre poursui, empeschié ne dommagié en quelque maniere que ce soit. (BAYE, II, 1411-1417, 121)
[4] Lesquelz deniers ainsi par lui prins, il se parti le matin de ladite ville de Valenciennes atout ledit or et argent, et ala en la ville du Quesnoy, en laquelle ville sondit maistre le fist prendre et emprisonner par la justice du lieu, et, en après IJ ou IIJ jours ou environ, fu mis hors de prison, parce que sondit maistre, auquel il restitua XXXV frans d'icelle somme, afferma par serement qu'il lui avoit presté icelle somme de XL [fr.], et que pour ce qu'il n'en avoit point d'obligacion, il le avoit poursui. (Reg. crim. Chât., I, 1389-1392, 395)
[5] Et lors ledit de Moustreuil poursui et ala après le cheval de lui qui deppose dedens le bois; (Reg. crim. Chât., I, 1389-1392, 518)
[6] mais icelle femme le poursui tousjours et jusques atant qu'il fu par aucuns sergens du roy prins au poncel de ladite eglise Saint-Eustace, et admené prisonnier ès prisons dudit Chastellet, esqueles il est encores detenus prisonnier pour ladite cause. (Reg. crim. Chât., II, 1389-1392, 11)
[7] Tous lesquieulx, veu l'estat dudit prisonnier, et la maniere de ses responces, deffences, excusacions, variacions, denegacions et confessions par lui faites, avec les reiteracions de larrecins par lui commises par diverses fois et à plusieurs jours, et ce que autrefois il avoit esté poursui et accusé de cas criminel, comme dit est dessus, delibererent et furent d'oppinion qu'il estoit un très-fort larron, et que l'en ne le povoit espargnier que de lui ne feust faite justice tele comme au cas appartient, c'est assavoir d'estre pendu. (Reg. crim. Chât., II, 1389-1392, 15)
[8] Item, et en la ville d'Avenay, en une estable, et de nuyt, il entra en icelle par une fenestre qui estoit ouverte, et, ce fait, ouvry l'uis au mieulx qu'il pot, et d'icelle estable enmena un cheval morel, lequel, par l'oste à qui il estoit et qui le poursui, il rendi à icellui hoste, de paour qu'il ot qu'il ne feust emprisonné. (Reg. crim. Chât., II, 1389-1392, 163)
[9] Et, avec ce, congneut à une autre foiz avoir mal prins et emblé de jour ès hales de Rouen à un marchant dedrap environ XIJ aulnes de drap violet, du pris chascune aulne de XXIIIJ sols ou environ, duquel drap il, au temps qu'il estoit demourant en ycelle ville de Rouen, fist des chausses à hommes, lesqueles il vendi et en fist son proufit environ le temps dessus dit, de laquele ville de Rouen, pour doubte et paour qu'il ot que des choses dessus dites il ne feust poursui et accusez, se parti et vint demourer en la ville de Paris en laquele il, puis celui temps jusques à present, a depuis continuelment demouré et, pendant ycelle demeure faite à Paris, a commis et perpetré les larrecins par lui autrefois congneues cy-dessus escriptes, et lesqueles lui ont esté leues mot après autre, et le contenu en icelles a affermé estre vray par serement en la forme et maniere que escrips sont cy-dessus. (Reg. crim. Chât., II, 1389-1392, 473)
[10] « Come de certaine sentence donnee par le prevost de Paris ou son lieutenant au prouffit des religieux abbé et couvent de Saint Magloire de Paris et contre Françoys Chanteprime, conseillier du roy nostre sire, pour cause de certain pressouer fait par le dit Françoys en sa maison, seant en la ville de Charronne, par devers Baignollet, ou quel il avoit pressouré ou fait pressourer les esnes des roisins creuz en ses vignes bannieres de pressouraige aux pressouers banniers des diz religieux, estans en la dicte ville, sicomme ilz disoient, et pour ce s'en estoient doluz et complains en cas de saisine et de nouvelleté, le dit sire Françoys eust appellé a la court du Parlement, poursui et relevé son appel bien et deuement, finablement, pour bien de paix, traitié et accordé est entre les dictes parties que le dit sire Françoys obtempere a la dicte sentence, sauf que le vin qui a esté pressouré ou dit pressouer pendant le procés sera et demourra audit Françoys parmy L. frans qu'il a paiez audit abbé en la court de ceans, tant pour le dit vin comme pour les despens et amendes ou ledit François a esté condempné envers les diz religieux par la dicte sentence. (Chartes Abb. St-Magl. T.F., t.3, 1330-1436, 665)

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