C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de porter dans 7FMR 
1057 attestations 
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[1] Apprenez a cognoistre vostre infelicité par les fortunes eureuses de voz ennemis, et vous souviengne que les glaces d'yver, ne la diminucion du vivre, la pestillence des maladies contagieuses ne le long travail des armes vestir et porter nuit et jour, ne leur cassent leurs fortes entreprises, ne ilz n'en laissent sieges a mectre, ne champs a tenir, et tous voz faiz se delaissent pour chacune legiere ochoison ou particuliere voulenté. (CHART., Q. inv., 1422, 16)
[2] Or en as tu assez et plus que porter n'en peus. (CHART., Q. inv., 1422, 27)
[3] Assez me vueil de ceste chose taire a poy de parler, mais a ce que tu diz que aucuns des miens font les maulx soubz umbre de toy, telz qu'ils sont tu les as faiz et de ce qu'ilz fonttu dois porter le faiz. (CHART., Q. inv., 1422, 39)
[4] Et pour conclurre sur ce point du temps dont tu parles et de cestui, j'appelle les vivans a tesmoingque tu t'es selon toy desroyé en tes estaz trop plus que nous, et tu en vois encores les ensaignes, quant ung varlet cousturier et la femme d'un homme de bas estat osent porter l'abit d'ung vaillant chevalier et d'une noble dame et dont ilz souloient estre en court de prince tresbien parez. (CHART., Q. inv., 1422, 40)
[5] Encores y a piz que ceste negligence, car avecques la petite voulenté de pluseurs se treuve souvent une si grant arrogance que ceulx qui ne sauroient rien conduire par eulx ne vouldroient armes porter soubz autrui et tiennent a deshonneur estre subgiez a cellui soubz qui leur peut venir la renommee d'onneur que par eulx ilz ne vouldroient acquerir. (CHART., Q. inv., 1422, 58)
[6] Piz me fait que les nobles hommes y prennent si peu garde que a peu se laissent ja les pluseurs couller en l'ordonnance des autres, sans difference de meurs ne de voulentez, et ne craingnent aucuns encourre male renommee contre qui noble cuer doit avoir plus mortelle guerre que contre autres ennemis, et doivent contre les autres celle merche porter que leurs euvres les facent cognoistre des autres et que nul d'eulx en son semblable ne laisse tache de reprouche sans y donner le remede, comme firent les Scipions a Romme, quant ilz osterent a l'un des hoirs de Scipion l'Auffricain l'annel qu'il portoit, ou estoit empraint l'imaige du vaillant Scipion, pour ce qu'il ne faisoit pas les oeuvres de cellui dont il portoit si noble ensaigne. (CHART., Q. inv., 1422, 60)
[7] Plaisance fait maint tour faire, Puis deffaire, Puis refaire, Puis l'un l'autre contrefaire, En suivant porter devises. (CHART., L. Plais., c.1412, 149)
[8] Aprés met paine a songier et viser De quelque habit tout nouvel adviser, Et s'estudie a bien le deviser Nouvellement, Et le vestir et porter gentement, Et d'assez peu soy tenir nettement, Marchier a droit, chevaucher seurement Sus fiers chevaulx, Tourner en l'air son coursier les grans saulx, Faire saillir le feu de ces quarreaulx Et affuÿr les dames aux quarneaulxDessus la voye. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 168)
[9] Et au matin, a la messe sonner, L'amant s'en va l'eglise environner Et l'eaue benoiste a sa dame donner, Et la paix prendre Tout volentiers pour lui porter et tendre, Car c'est le bien ou il veult lors entendre Qu'aprés elle baisier sans plus attendre. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 170)
[10] Et si sembloit porter cuer maladis, Car rien n'estoit dont il fust resbaudis. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 178)

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