C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de pointes dans 7FMR 
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[1]) Mais tres male et laide taille a, Trestoute est faite a longues pointes, Qui ne sont mignotes, ne cointes; (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 73)
[2] Heures me fault de Nostre Dame, Si comme il appartient a fame Venue de noble paraige,Qui soient de soutil ouvraige D'or et d'azur, riches et cointes, Bien ordonnées et bien pointes, De fin drap d'or tresbien couvertes; (DESCH., M.M., c.1385-1403, 45)
[3] Sus monteras, et donrras pointes Es costez de tes esperons. (DESCH., M.M., c.1385-1403, 54)
[4] Et aprés la reprise recombatront des pointes de leurs espees X autres cops; (LA SALE, J.S., 1456, 145)
[5] Lors le roy, pour abregier, print quatre de ces pointes qu'il envoya a Saintré, et les autres quatre rendit ausdiz seigneurs d'Endach et de Morg pour les reporter au seigneur de Loissellench. (LA SALE, J.S., 1456, 163)
[6] Et ce fait le seigneur de Loissellench, armé de toutes ses armes fors que du chief, se partit de son loigeis atout celle ordonnance que aux autres armes a cheval avoit fait, et tant plus que les contes de Nevers, de Bouloigne et de Tancarville et de Retel devant lui portoient les quatre pointes a cheval, et aprés eulz le duc de Berry, qui portoit son harneis de chief, et puis lui, armé de toutes ses armes, houssé et son destrier de fin veloux aux couleurs de ses propres armes, et aprés lui mains barons et autres nobles hommes, et en tel estat vint entrer es lices et descendre en son nouvel pavillon que le roy lui avoit fait dressier, et avec lui ceulz qui ordonnez y estoient. (LA SALE, J.S., 1456, 163)
[7] Et quant il fut descenduz, ne tarda gueres que Saintré vint a tres belle et grande compaignie, etdevant lui venoient les contes du Perche, de Clermont, de Saint Pol et de la Marche, qui portoient ses IIIJ pointes devant, et aprés eulz le duc d'Anjou, qui semblablement portoit le harnois de son chief, et en celle tresbelle compaignie vint pareillement descendre en son autre pavillon que le roy aussi avoit fait dressier pour lui. (LA SALE, J.S., 1456, 163)
[8] Lors s'apensa que vraiement il le requerroit de quatre pointes combatre corps a corps jusques a oultrance ou les quatres bastons perdus. (LA SALE, J.S., 1456, 186)
[9]" Le seigneur de Bueil, d'azur a un croissant d'argent, les pointes contremont, a VJ croisectes d'or recroisectees, aux longs piez, et crioit "Bueil! (LA SALE, J.S., 1456, 194)
[10] Alors tous les remercia en la meilleur façon qu'il peust, et ouvrist son coffret et a chascun donna sa visiere, toutes pareilles de façon, et les diamans, puis leur dist: "Or, messeigneurs et mes freres, ou nom de Dieu, le Pere, le Filz et le Saint Esperit, aussi de la benoite Vierge, sa fille et mere, je les vous baille et vous les prenez par telle condicion que chascun de nous les pourtera sur son espaule senestre par l'espace de trois ans, se dedens ledit terme nous ne trouvons semblablenombre de chevaliers et d'escuiers de nom et d'armes sans reprouche qui de lance de giet, de haiche d'armes, d'espees de corps et de dagues nous aient combatus, et nous eulz, jusques a perdre chascune partie ses quatre pointes ou estre portez par terre. (LA SALE, J.S., 1456, 230)

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