| [1] | La premiere que j'ay dit, qui d'orgueil vient, est quant cuer d'omme est tant eslevé en arrogance qu'il lui semble qu'autre quelconque creature ne le vaille et adont est comme forsenez quant, tant soit petit, est poingt d'aucun pou de parole qui ne lui plaise, ou que moins que neant lui soit fait aucune chose oultre son gré, ou que il ait quelque pou de perte, adont à son impacience n'y a resne tenue, mais toute fureur, qui n'est excusable en nulle maniere, ains tres mortele, dampnable et reprehensible, dont de tel orgueilleux dit Josephus que il decharra d'onneur et ne vendra à fin de sa voulenté. (CHR. PIZ., P.V.H., 1416-1418, 30) | | [2] | Sa rigueur en cestuy temps poingt : Plus n'y aura misericorde. (MESCHIN., Lun. princes M.-G., c.1461-1465, 38) | | [3] | Secondement, la petite affinité et amour qu'il avoit aux Angloix, et tiercement, l'honneur et vertu de luy, et qui tousjours et toute sa vie, quelque offensé, quelque aguillonné, quelque picqué ou poingt qu'il eust esté par plusieurs fois, maintenant de faict, maintenant de parolles, toutesfois il a tousjours tendu la main, de tout effect et de tout povoir, à soubstenir, maintenir et garder la royalle magesté de France, vesqit et mourut noble et entier François, de sang, de cueur et de voulenté. en nulle maniere, ains tres mortele, dampnable et reprehensible, dont de tel orgueilleux dit Josephus que il decharra d'onneur et ne vendra à fin de sa voulenté. (LA MARCHE, Mém., I, c.1470, 240) | | [4] | les paroles duquel avoient tellement poingt le cueur de l'Empereur qu'il ne sçavoit en quoy se resouldre, ains sentoit une furieuse bataille en son ame, cognoissant clairement que Mustapha luy avoit dict verité et qu'il avoit parlé comme serviteur tresaffectionné à son maistre. (S181, 57) |
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Attestation de 