C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de poingnant dans 7FMR 
9 attestations 
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[1] La premiere est en forme de dyamant, lequel est dur et poingnant; (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 142)
[2] Mais si dui oueil Qui de mon cuer vorrent passer le sueil Par leur rigour et par leur bel accueil, Pour moy donner le mal dont je me dueil, Furent riant, Nom pas moult vair, pour estre plus poingnant Et plus agu, dous, humble et attraiant, Tous pleins de las pour loier un amant En amour pure; (MACH., J. R. Beh., c.1340, 69)
[3] A mon devis Avoit le sein blanc, dur et haut assis, Poingnant, rondet, et si estoit petis, Selonc le corps, gracieus et faitis. (MACH., J. R. Beh., c.1340, 71)
[4] Mais n'i vi voie ne sentier Qui fust froïe ne batue,Fors l'erbette poingnant et drue. (MACH., R. Fort., c.1341, 30)
[5] Qu'en riens n'i estoit depassée L'erbe poingnant, et la rousée Clere et luisant seur l'erbe drue N'estoit pas encor abatue, Et cil oisillon qui mieus mieus En plus de trente mille lieus Tout aussi com par estrivées Chantoient, les gueules baées, Si qu'il faisoient restentir Tout le vergier; (MACH., R. Fort., c.1341, 109)
[6] Et quant je l'os bien atachie, Par le vergier, sans compaingnie, Moult liés de cuer m'acheminayEt tout droit pris mon chemin ay A une sente po batue, Pleinne d'erbe poingnant et drue, Toute arousée de rousée, Car douce estoit la matinée. (MACH., D. Lyon, 1342, 165)
[7] Car je say bien que la pratique Savez toute, et la theorique D'amour loial et de ses tours, Et ses assaus et ses estoursVous ont donné mainte frisson Plus poingnant que pel d'yresson". (MACH., F. am., c.1361, 196)
[8] J'ay humblement enduré L'amoureus mal et porté, En attendant Vostre bonne volenté Que j'ay en tous cas trouvé Dure et poingnant. (MACH., Ch. bal., 1377, 621)
[9] A ma char vestiray la haire Aspre et poingnant dès ores mais, Ne ne viveray d'autres mais Que de pain d'orge et de racines; ont donné mainte frisson Plus poingnant que pel d'yresson". (Mir. st J. Paulu, c.1372, 94)
[10] Il en y a la plus grant partie qui, pour deffendre la terre et eulx-mesmes, ne se pouent partir dejouste leurs femmes pour aller a dix ou a .XII. leues, sinon par contrainte et en les poingnant de l'esguillon, lesquelxfont sans faulte grant honte a toute noblesse et sont lasches et devroient estre privez de toute bonne compaignie et de tout le nom et privilege des nobles; (Quinze joies mar. R., c.1390-1410, 95)

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