C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de places dans 7FMR 
378 attestations 
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[1] A peu de parolles, je ose affermer que tes faiz, que chascun congnoist, me donnent plus cause de defiance vers toy que au prince ne donnent de confiance, et, se monstrer le fault, je produiroye exemples en lieu de raisons et nommeroye les lieux et les villes ou pluseurs des tiens ont habité tant come les vivres et les rappines des biens qu'ilz n'avoient pas acquiz les ont peu soustenir, mais ilz ont failly aux places quant la proye leur a failly, et prins des amis ce qu'ilz n'eussent ozé sur les ennemis chalengier pour laissier les lieux aux ennemis qu'ilz s'estoient chargez de garder aux amis. (CHART., Q. inv., 1422, 39)
[2] Et, se tu veulxresponce à tes chargans parolles qui touchent des places habandonnees sans gueire de defense, je te dy, pour plus avant entrer, que aussi en trouveras tu qui moult puissamment ont esté defendues sans point de secours, et est force que en guerre si entremeslee et dangereuse ait des biensfaiz et des faultes; (CHART., Q. inv., 1422, 42)
[3] Ce sçay je, je l'ay esprouvé, Parler en puis de fait prouvé, Car lonc temps les ay poursuivis Et en maintes places suivis, Atout bon mandement royal, Non de don, mais debte loyal, Moy estant en perplexité Et en grande neccessité, Mais a faire y sui mon prouffit, Plus n'en diray, car il souffit, Mais ne le di pour les blasmer,Ne que mains facent a amer, Se ainsi font les gens muser, Assés en font a excuser, Car ne pourroient amender Tout quanque on leur vient demander. n'eussent ozé sur les ennemis chalengier pour laissier les lieux aux ennemis qu'ilz s'estoient chargez de garder aux amis. (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 77)
[4] Le mur fu bas et derompu Et en plusieurs places rompu, Repaletré de plastre neuf, Mais tout ne valoit pas un oeuf! (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 96)
[5] " Ces choses vont plusieurs disant, Souventes foiz ceulx maudisant, Et crient que " moult s'esmerveillent Comment les seigneurs ne despueillent Les places d'officiers si fais, Car chacun se plaint de leurs fais. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 68)
[6] au bout et ou mislieu Et en maintes places assis, Et des joyeux et des pensifs, Si comme par Fortune avient. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 70)
[7] la cause de ceste grant ! desconfiture des Juifs et de la destruccion de Jherusalem ! et du royaume des Juifs fut la faulse ! ydolatrie du peuple, a laquelle ilz estoient tres ! enclins, et la cruauté des roys, qui tuerent tous les ! prophetes, qui leur monstroient leur deffautes et ! qui leur denonçoient celle grant desconfiture, qui ! leur estoit a avenir, et, pour celle cause, Manassés ! le roy fist le prophete Ysaye soyer tout vif d'une ! sye de bois, et du sanc des autres prophetes, qu'il ! mist a mort, il remplist toutes les places de Jherusalem, ! comme dessus est dit. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 166)
[8] Et pourtant les anciens louerent moult les chevalereux qui pour soustenir droiture exposaient leurs corps, de quoy dit Seneque que, quoyque pou de chose soit vie d'omme, neantmoins est tres grant vertu et tres louable à cellui qui pou la prise, car adont est-il hardis et seur en toutes places, soit en mer, en terre, en bataille ou autre part. (CHR. PIZ., P.V.H., 1416-1418, 27)
[9] Au corps, en tant qu'il lui donne le don de paix et seurté en ce qu'il ne doubte nulle male aventure, car il est prest de tout porter, et pourtant vit liement et en santé, ne de riens ne soussie, car il est seur en toutes places, ne Fortune ne lui puet nuire. (CHR. PIZ., P.V.H., 1416-1418, 32)
[10] Nous, non encore rassadiees ou saoulees de te mettre en besoigne comme chamberiere de noz vertueulx labours, avons avisié, preparlé et conclus ou Conseil des Vertus et a l'exemple de Dieu, qui au commencement du siecle qu'il ot creé vit son oeuvre bonne, la beneÿ, puis fist homme et femme et les aultres animaulx, ainsi nostre dicte oeuvre precedent, ceste de La Cité des Dames, qui est bonne et utile, soit beneÿe et exaulcee par tout l'univers monde, que encores a l'acroissement d'ycelle nous plait que tout ainsy comme le sage oiselleur apreste sa cage ains que il prengne les oisillons, voulons que aprés ce que le heberge des dames honnourees est faicte et preparee, soient semblablement que devant, par ton ayde pourpenséz, fais et quis engins, trebuchiéz et roys beaulz et nobles, lacéz et ouvréz a neux d'amours que nous te livrerons, et tu les estendras par la terre es lieux et es places et es angles par ou les dames, et generaument toutes femmes, passent et cuerent, afinque celles qui sont farousches et dures a dominer puissent estre happees, prises et trebuschees en noz laz, si que nulle ou pou qui s'i enbate ne puisse eschapper, et que toutes, ou la plus grant partie d'elles, soyent fichees en la cage de nostre glorieuse cité, ou le doulz chant apprengnent de celles qui desja y sont hebergees comme souveraines, et qui sans cesser deschantent alliluya avec la teneur des beneuréz angelz. (CHR. PIZ., Trois vertus W.H., c.1405, 8)

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