C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de perdist dans 7FMR 
36 attestations 
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[1] Perdist il pour ce son esperance ne l'eritage de son royaulme? (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 143)
[2] et ceste voye tenoit, n'a pas moult de temps qu'elle vivoit, la bonne et sage royne Jehanne, femme jadis du roy Charles de France, .IIIIe. du nom, qui se levoit tous les jours ains l'adjournant, alumoit elle meismes sa chandelle pour dire ses heures, et ne souffroit que femme que elle eust se levast ne perdist son somme. (CHR. PIZ., Trois vertus W.H., c.1405, 47)
[3] Et de paour qu'il nel perdist, Le portoit, com le livre dit, Avecques lui en une male. (CHR. PIZ., Chem. estude P., 1402-1403, 201)
[4] Car, si comme raconte Orose, comme Cirrus eust conquis aucques tout Orient et voulsist subjuguer Babiloine, laquelle lui restoit, comme a ung des assaulx qu'il y fist il perdist ou fleuve de Euffrates, qui cygnoit la cité, de ses chevaliers cellui qu'il amoit plus, lequel aussi surmontoittous les autres en valeur et proece, il jura que cellui fleuve, lequel avoit noyé si vaillant chevalier, diviseroit en tant de parties que nulle part de lui ne seroit si grant qu'a une petite femme venist aux genoulz. (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 77)
[5] Mais Dieu voulut qu'elle ne se perdist pas ainsi et en monstra grans enseignes. (COMM., I, 1489-1491, 235)
[6] Il en y a eu quelques autres myeulx entendans ce cas que eulx et qui avoient plus grand congnoissance pour avoir esté sur les lieux, qui dirent au roy nostre maistre que hardiement print ceste trève et qu'il souffrist audict duc soy aller heurter contre ces Allemaignes (qui est chose si grande et si puissante qu'il est presque increable), disans: " Quant le duc aura prins une place ou mené à fin une querelle, il en entreprendra une autre ny n'est pas homme pour jamais se saouler d'une entreprinse " (et en cela estoit opposite au roy, car plus estoit embrouillé, plus s'embrouilloit) " et que myeulx ne se pourroit venger de luy que de le laisser faireet avant luy faire ung petit d'ayde et ne luy donner nulle suspicion de lui rompre ceste trefve: car, à la grandeur d'Allemaigne et à la puissance qui y est, n'estoit pas possible que tost ne se consumast et ne se perdist de tous pointz. (COMM., II, 1489-1491, 5)
[7] et ne le faisoit pas seullement pour la craincte du duc de Bourgongne, mais pour doubte de desobeissance qui pourroit advenir en son royaulme, si ainsi estoit qu'il perdist une bataile. (COMM., II, 1489-1491, 9)
[8] Estienne de Vers, dont j'ay parlé, qui jà avoit acquis quelque chose en Prouvence et avoit en sa fantasie ce faict de Napples, fit dire par le roy, ainsi jeune comme il estoit lors -- sa seur duchesse de Bourbon presente -- à monsr de Comminges, du Lau (car ces deux estoient aussi du conseil) et moy que nous tensissons la main que il ne perdist point ceste conté de Prouvence. (COMM., III, 1495-1498, 5)
[9] Toutesfois conclurent a la fin que nul ne perdist sa peine et son droit, si ordonnerent que l'un le paiast a l'autre, et que le conte commençast, car Saintré avoit rompu le premier. (LA SALE, J.S., 1456, 179)
[10] Et quant la royne et sadicte compaignie virent et oïrent ceste merveilleuse chose, par merveilles et grant esbayssement l'un l'autre regarda et de Madame furent tous et toutes, chascun le puet penser, tres esbays, et ne fait mie a demander s'elle devoit estre bien honteuse, car illec elle perdist toute joye et honneur. (LA SALE, J.S., 1456, 307)

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