C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de peint dans 7FMR 
5 attestations 
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[1] là estoit le beau batel du roy, qui estoit fait et ordenné comme une belle maison, moult bien peint dehors et paré dedens ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., II, 1404, 114)
[2] Et souvenirs, qui ne me laist durer, L'impression de t'image honnourée, Juene, gentil, bonne et belle sans per, Peint en mon cuer avec douce pensée, Pour moy faire joie avoir. (MACH., L. dames, 1377, 205)
[3] Et quant je sui en ce point, Ma dolour ne m'est pas dure, Qu'amours pure Sa figure En mon cuer peint et figure Doucement et si à point Qu'en moy de doleur n'a point, Eins suis en envoiseüre; (MACH., Les lays, 1377, 443)
[4] Et tantost leur fut apporté à chascun ung escu peint vermeil, à une croix de Sainct George; (LA MARCHE, Mém., II, c.1470, 405)
[5] et, ce fait, avala ycellui Andry tout nu à terre par une des fenestres de ladite chambre, et, après ce, il qui parle se avala par lesdiz draps à terre, et puis porta ycelluy Andry sur ladite riviere de Saine, et le enfouy en un tas de fiens qui estoit près d'iluec, où il trouva un grant treteau à sieur d'aiz, et le apporta à l'endroit desdites fenestres, par lesqueles, et à l'ayde dudit treteau, il monta et entra en ladite chambre, où il fut et ala et vint parmi icelle, sanz soy coucher, jusques environ le point du jour, que il peint soubz le chevel du lit [du] dessus dit Andry sa tasse, en laquelle il trouva IJc et X escuz en or, sanz y trouver autre monnoye; (Reg. crim. Chât., I, 1389-1392, 128)
[6] Au camp des rois les plus beaux de ce monde Sont arrivés trois riches étendards : Amour tient l'un de couleur blanche et monde, Triomphe l'autre avecques ses soudards, Vivement peint de couleur célestine : Beauté après en sa main noble et digne Porte le tiers, teint de vermeille sorte. (R014, 254)
[7] Cependant je refuteray ici l'erreur de ceux qui, comme on peut voir par leurs Cartes universelles, nous ont non seulement representé et peint les sauvages de la terre du Bresil, qui sont ceux dont je parle à present, rostissans la chair des hommes embrochée comme nous faisons les membres des moutons et autres viandes : mais aussi ont feint qu'avec de grands couperets de fer ils les coupoyent sur des bancs, et en pendoyent et mettoyent les pieces en monstre, comme font les bouchers la chair de boeuf par-deçà. (S746, 364)

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