| [1] | Et tous les princes, qui or sont Et furent et jamais seront, De quelque loy, ne d'ou qu'ilz soient, Loy payenne ou sarrazine ayent, Ou d'autre loy, tant soit sauvage, De tout pays, de tout lengage,Le prestre Jehan d'Inde la grant Et le grant Kan, qui est engrant De nuire a la christienté, Le Soubdan (qui ja n'ait santé! (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 130) | | [2] | Ilz les en firent advertir,Pluseurs grans peuples convertir Firent a la loy chrestianne, Et reprindrent le loy payenne De l'erreur qu'elle maintenoit; (DESCH., M.M., c.1385-1403, 166) | | [3] | Je suis de lignee honnourable, Riche, puissante et ancïenne, Mais pas n'est de moy favorable, Pour ce qu'elle tient loy payenne. (LA VIGNE, S.M., 1496, 259) | | [4] | Je suis extraict, touchant ma nascion, D'une contree payenne et sarrazine; (LA VIGNE, S.M., 1496, 371) | | [5] | Ou le fidele et catholique contraitmariage avec une payenne et infidele ou heretique, ou deux infideles semarient ensemble, ou deux fideles et catholiques ensemble, et l'un chiet en heresie. (Sacr. mar., c.1477-1481, 64) | | [6] | Comme dist Saint Ambroise: " Gardez ",dist il, " que ne prendez a femme gentile, payenne ou heretique ". (Sacr. mar., c.1477-1481, 66) | | [7] | Durant le temps et tant qu'ilz se nommerent Allobrogiens et Bourguignons et qu'ilz tindrent la loy payenne, moult de Roys et de puissans princes regnerent et gouvernerent icelle seigneurie, où je ne me voel en riens arrester, pour ce que d'iceulx vous n'estes en riens descendu, synon en nom seulement prins par voz ancesseurs de celle très ancienne seigneurie,qui toutesfois n'est point le vray sournom de vos prochains ancestres, comme je declaireray en ce present volume et pourquoy, mais c'est le cry vray et notoire de ceste maison de Bourgoingne, et à ce propos je reviendray bientost. (LA MARCHE, Mém., I, c.1470, 47) | | [8] | Et, combien que celluy Clovis tenoit encoires la loy payenne, toutesfois il estoit vertueux, veritable justicier, vaillant et droiturier en ses fais. (LA MARCHE, Mém., I, c.1470, 53) | | [9] | Et entra le conte de Flandres en mer, à moult grant navire, et se rafreschit en Espaigne où plusieurs, sachans l'entreprinse de son voyaige, le suyrent et acompaignerent, et tant vuacra la mer qu'il approcha l'isle de Cipres, qui lors estoit royaume et terre payenne, et par constrainte se delibera de la combatre; (LA MARCHE, Mém., I, c.1470, 78) | | [10] | » Touteffois, bien consideré cestuy chappitre, grande euvre y fut comprise, quant premierement Florippes la courtoyse, qui estoit payenne, eut le desir de parler és Françoys, et cecy touche bien la voulenté des femmes pour sçavoir nouveaulx. (BAGNYON, Hist. Charlem. K., c.1465-1470, 79) |
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Attestation de 