C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de passible dans 7FMR 
8 attestations 
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[1] Chetive nature humaine, Naye a travail et a paine, De fragile corps revestue, Tant es foible, tant es vaine, Tendre, passible, incertaine, Et de legier abatue! (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 4)
[2] Ayez doncquez, mere, ayés maintenant compassion de mon enfermeté, et regard a l'impotence de ce corps passible, qui me tient comme en cep et empesche d'aller jucquez a la parfaicte congnoissance et me tire a imperfection, et me excuse vers Dieu qui telle compagnie m'a bailliee; (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 33)
[3] Dame, qui pris m'avez en garde, Je say bien que vous n'avez garde De perir yci, car passible Corps n'avez pas, mais impossible Est a moy qui l'ay trop pesant. (CHR. PIZ., Chem. estude P., 1402-1403, 74)
[4] O puissance incomprehensible, O bonté trop incomparable, Jhesus, Redempteur tout passible, Digne Trinité immuable, Ta grace me soit amyable Affin que je me puisse traire Devers ce bon preudons fïable, L'evesque de Poitiers, Hillaire. (LA VIGNE, S.M., 1496, 256)
[5] Dieu puissant, vertueux, passible Le fait, et non pas mon merite; (LA VIGNE, S.M., 1496, 500)
[6] En aprés la cause de ceste griefté est exprimee par che qui s'ensieut : «En la fenme jalouze est le flaiau ou la bapture de la langue qui est a tous commun», sans nul espargnier de detraction ou de vitupere, duquel flaiau fut dit au saint homme et passible en Job ou .Ve. chapitre : «Tu seras absconséz ou muchié du flaiau de la langue». (DAUDIN, De la erudition H., c.1360-1380, 411)
[7] Mais homme et femme en tout leur aage Sont privez de cest avantage, Car leur nature est si passible, Si altérable et corruptible, Qu'ilz ne pevent nulle saison, En champs, n'en boiz, ne en maison, Estre ne vivre bonnementSans avoir robe ou vestement, Se leur nature n'est trop fine Ou qu'ilz aient grace divine, Et, à brief parler, toutes bestes, Maiz que guaires soient parfaictes, Nous sourmontent en quelque chose, Tesmoign le fait, sans mettre glose, Aucunes en force et fierté Et les autres en légierté, Et maintes en habilité De souffrir une qualité Qui soit diverse ou excessive, D'ont il appert, par raison vive, Que nostre nature est plus preste Que celle de mainte autre beste à recevoir mutation En sa foible complexion Par fain, et soif, et maladie, Et autrement, n'en doubtez mie, Et obéist moult promptement à l'influence et mouvement Des nobles Corps CÉlestiaulx Qui sont si puissans et si beaulx Qu'ilz ont tousdiz grant seigneurieSur toute rien qui porte vie; (LA HAYE, P. peste, 1426, 67)
[8] Car le baign chault, je vous asseure, Lasche le corps de sa nature, Et le rend plus foible et passible Comme de soy est perceptible. (LA HAYE, P. peste, 1426, 86)
[9]Il print ame passible et chair passible et mortelle ; (S185, 132)
[10]Il print ame passible et chair passible et mortelle ; (S185, 132)

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