C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de pale dans 7FMR 
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[1] " Quant il ot ditte L'oppinïon qu'aprés lui je recite, Et sa raison bien longuement deduite, Elle lui fut prestement contreditte D'un chevalier Vestu de noir, assez sus l'escolier, Sans broudeure, sans chayne et sans colier, Qui se sëoit au costé d'un pillier, Pensif et pale. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 178)
[2] Tant fut loyale Que Fortune si dure et male Ne puet amenrir son cuer pale Vers s'amour tresespecïale. (CHART., L. Dames, 1416, 297)
[3]Des autres y ot plaine sale, Mais cellui trop bien me sembloit Ennuyé, maigre, blesme et pale, Et la parolle lui trembloit. (CHART., B. Dame, 1424, 335)
[4] Et en cest point vint vers moy une vielle toute desaroyée et comme non chalant de son habit, maigre, seiche et flaitrie, a couleur pale, plommee et ternie, le regart bas, la voix entreprinse, et la levre pesant. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 3)
[5] Comme dit Saint Jehan, la tres mauvaise langue de l'orgueilleux est effusion de sang, les yeulx orribles en regars traversez et espoentables, la chiere pale, le front suant, les mains debatans et tout le corps tremblant, dont d'un tel dit ung sage: O homme! (CHR. PIZ., P.V.H., 1416-1418, 30)
[6] A brief parler, toutes sont brunes Autres biautez et trop communes Envers la sienne especiale, Toute autre vers la sienne est pale. (CHR. PIZ., Chem. estude P., 1402-1403, 109)
[7] Dont souvent sont et pale et vains Pour le desir d'en traire apart. (CHR. PIZ., Chem. estude P., 1402-1403, 116)
[8] la chiere ot assez pale, et croyque ce, et ce qu'il estoit moult maigre, lui estoit venu par accident de maladie et non de condicion propre. (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 48)
[9]En ung lit couchee, pale et descoulouree, vy une autre dame de grant auctorité, a chiere et semblant de femme maladive et enferme comme chose desolee et desroupte, et a la premiere se disoit serour. (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 28)
[10]» Lors hault ou palais me meine en une grant chambre toute pleine de coffres ferrez, en laquelle vi une dame vieille, pale, rechignee, maigre, seiche et de tres laide estature. (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 30)

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