C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de palais dans 7FMR 
426 attestations 
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[1] Ung riche palais ancien avoit de coste soy, somptueusement edifié de murailles eslevees et de haultes tours, compassé, comprins et environné de diverses et differentes habitacions par engins de souverains ouvriers, enrichy d'entailleures, paintures, armoeries et autres menueries a l'ueil plaisans, mais, par negligence des maistres des oeuvres et en default de bonne reparacion, les eaues et les vens y avoient tel dommaige porté que de pluseurs lez estoit prest de fondre et verser tout jus, et n'y apparoit refection sinon aucuns appuys de foibles et petites estaies que pour passer temps et a la haste, non pas a durer, on avoit ça et la assises ou et quant la ruyne sembloit greigneur et le péril plus prouchain. (CHART., Q. inv., 1422, 9)
[2] Soit doncques regardé quans aguetz d'ennemis, dangiers des servans et souldoiers mal contens, indignacions de gens escondiz ou reboutez, murmure de subgiez, plaintes de peuple et de commun, rappors divers et souspeçonneux, ligues et riotes entre les siens, prince menant guerre est tenu d'escouter, doubter et refraindre, et chacun cognoistra que plus a d'eur, sceurté, franchise, suffisance et faculté de vivre a son gré, en la loge d'un petit bergierque es haulx palais des princes que grant autorité de seigneurie a fait estre serfz a plusieurs pour icelle avoir, mais plus que serfz quant le besoing contraint a la defendre. (CHART., Q. inv., 1422, 46)
[3] Rien ne leur vault, Leur ost armé ne leur grant palais hault. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 160)
[4] Maleureux et mal nay, vile et reboutee personne, destitué de biens et delaissié d'amys, bersaudé de toutes pars des adversités de fortune, quel conseil pense tu prendre a conduire desormaiz ton estat et ta vie, ou quelle follie te meut d'aprouchier desormaiz court ne palais royaulx ne de plus servir office publique, quant sans essaucement et sans prouffis tu y as perdu le temps de ta plus vertueuse jeunesse, et ton labour en vain degasté, et maintenant la chose est ad ce venue qu'il n'y a plus pour toy d'atente fors povreté et peril? (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 7)
[5] ou fut jadis le riche palais du cruel empereur Neron, est a present la devote eglise du tres debonnaire et humble pescheur saint Pierre. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 32)
[6] Si s'est de son palais meü, Pour a l'encontre nous venir. (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 37)
[7] Celle est la superlative A veoir, sanz plus, car l'espreuve Autre que la veüe se preuve, Mais, non obstant que ces palais Soient tous beaulx et que nulz lais N'y ait, pourtant trestuit pareil Ne sont de beauté, n'appareil, Ains y a moult grant differance En beauté et en apparence, En force, en grandeur, en haultece, En richece, en toute noblece, Car la a tel palais assis, Dont l'un seul vault mieulx que les .VI.Autres, ou .X., ou plus assez, Mais par tel tour sont compassez Que l'un l'autre point n'enlaidist, Mais l'un, pour l'autre, en embelist. (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 108)
[8] Celle est la superlative A veoir, sanz plus, car l'espreuve Autre que la veüe se preuve, Mais, non obstant que ces palais Soient tous beaulx et que nulz lais N'y ait, pourtant trestuit pareil Ne sont de beauté, n'appareil, Ains y a moult grant differance En beauté et en apparence, En force, en grandeur, en haultece, En richece, en toute noblece, Car la a tel palais assis, Dont l'un seul vault mieulx que les .VI.Autres, ou .X., ou plus assez, Mais par tel tour sont compassez Que l'un l'autre point n'enlaidist, Mais l'un, pour l'autre, en embelist. (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 108)
[9] En celle grant court devant dicte, Ou nul, s'il n'est riche, n'abite, A plusieurs tournelles et vis, Si com j'ay dit, car je les vis, Et degrez assez a monter Es haulx palais, mais raconter Les noms, la façon et la guise, Le hault, le large et la devise Des .IIII. principaulx vous vueil: Le premier a nom Grant Orgueil. (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 111)
[10] Moult y a grant presse a l'aler Et encor plus au devaler, Car trop a estrange nature Ce chemin, telle est l'aventure, Car, qui par lui peut hault monter, Si qu'il puist es palais hanter De plus en plus tousjours plus hault, Si hault montera, s'il n'y fault, Que droitement lui ert avis Que tout le mond, a son devis, Sera soubz soy et tout soubzmis, Tant sera en hault degré mis. (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 112)

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