C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de pailles dans 7FMR 
8 attestations 
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[1] Amours a qui de leur pouoir ne chault Leur fait sentir un desir trop plus chault Que feu de pailles,Qui entre ou cuer et dedens les entrailles, Parmy fossez et espesses murailles, Tout au travers de l'ost et des batailles, Et se lance par ces harnois de mailles Ou plus profont, Dont cuer et corps frit souvent et defont Par tel party qu'ilz ne scevent qu'ilz font, Car ce penser tous les autres confont. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 160)
[2]Leurs tressoirs, leurs aournemens Et tous leurs riches garnemens, Leurs bobans et leurs cuevrechiefs, Leurs mittes, et dessoubz leurs chiefs Leur osteray de leurs oreilles Les biaus anneaulx, et les armeilles, Les persides, discriminables Et les murenules flairables Qu'elles portent en leurs narines, Les pierres pendans aux poitrines Et es frontiaux sur leurs sourcis, Mutatoires, pailles aussis; (DESCH., M.M., c.1385-1403, 194)
[3] et par icelles parties ilfist faire feux de grans flambes et de peu de charbon, comme de pailles etd'aultres legieres choses assemblees pour les vivres de leurs chevaulzet couvertures de leurs logis. (LA SALE, Salade, c.1442-1444, 50)
[4] Sur leurs chevaulx, d'or et d'argent clochettes, Orphaveries pas despit mesurees, Chanfrains dorez, plumes a grans brochettes, De pailles d'or assez desmesurees, D'asur, d'acre grans bardes asurees, Estincelantes au soleil radïeux; (LA VIGNE, V.N., p.1495, 212)
[5]Honneurs verrez plus que de pailles, Il en y a treslargement. (RÉGN., F.A., 1432-c.1465, 199)
[6] Premièrement vous congnoissés tous Escallon et sçavés que devant il y a pailles et fumyers, qui sont boutez hors des estables des cureurs de chevaulx; (BUEIL, I, 1461-1466, 131)
[7] Et dit que, ledit jour, alerent à Pontoise au giste, en un hostel en l'Ostel-Dieu, ouquel hostel ilz chargerent, l'endemain très-bien matin, qui s'ajourna de dymenche, IJ lez, IJ huches, vaixelle d'estaing, poz, pailles et autres biens, qui estoient et appartenoient à la fille de ladite Margot, si comme elle disoit. (Reg. crim. Chât., I, 1389-1392, 349)
[8] lequel recongnut et confessa lui avoir prins et retenu pour lui et pour ceulx qui de lui auront cause a droite ferme ou moison de grain par an, desmaintenant jusques a la fin et au terme de trois ans prochains venans ensivans (et au terme de trois ans prochains venans ensivans) et acomplis et par trois despueilles, de religieuses personnes et honnestes l'abbé et le couvent de l'eglise de Saint Magloire de Paris, toute tele partie et tout tel droit que yceuls religieux ont et pueent avoir tant en grosses dismes comme es champarstant de grains comme de vins en la ville ou terroirs et es appartenances de Meri dessus dit, c'est assavoir ceste prinse faite pour et parmi dix muis de grain par an a la mesure de Meri et a chascun mui une mine pardessus que le dit preneur en sera tenus, gaiga en nostre main et promist loyaulment et en bonne foy rendre et paier chascun an ou guernier des dis religieux en leur hostel de Meri, au terme de la Saint Martin d'iver, c'est assavoir moitié blé et moitié avoine, tout bon grain et souffisaument vanné et appareillié bien et souffisaument, et parmi ce que les dis religieux auront chascun an les feurres et pailles de toutes les dites dismes et champars en la maniere qu'il ont acoustumé, et seront amenez toutes ycelles dismes et champars chascun an en l'ostel d'iceulx religieux sans les mener ailleurs ; (Chartes Abb. St-Magl. T.F., t.3, 1330-1436, 218)
[9]Le cruel mal de teste et rage du cheval, se guarit par usagefrequent d'ache, et de force son, dans lequel auras menusé defueilles de laictue, et des pailles d'orge fresche cueillie fais lesaigner du cerveau ou des temples, ou de tous deux, et l'estableren lieu bien obscur bas et tenebreux. , de religieuses personnes et honnestes l'abbé et le couvent de l'eglise de Saint Magloire de Paris, toute tele partie et tout tel droit que yceuls religieux ont et pueent avoir tant en grosses dismes comme es champarstant de grains comme de vins en la ville ou terroirs et es appartenances de Meri dessus dit, c'est assavoir ceste prinse faite pour et parmi dix muis de grain par an a la mesure de Meri et a chascun mui une mine pardessus que le dit preneur en sera tenus, gaiga en nostre main et promist loyaulment et en bonne foy rendre et paier chascun an ou guernier des dis religieux en leur hostel de Meri, au terme de la Saint Martin d'iver, c'est assavoir moitié blé et moitié avoine, tout bon grain et souffisaument vanné et appareillié bien et souffisaument, et parmi ce que les dis religieux auront chascun an les feurres et pailles de toutes les dites dismes et champars en la maniere qu'il ont acoustumé, et seront amenez toutes ycelles dismes et champars chascun an en l'ostel d'iceulx religieux sans les mener ailleurs ; (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 30 v°)
[10] Parquoy le bonpere de famille luy doit donner un gouverneur, lequel toutesfoisne pouvoit avoir beaucoup de peine à le traiter, car ilest aisé et facile à entretenir : il se contente de peu de pasture,et telle que l'on veut : on le nourrit de fueilles, d'espines, dechardons, on l'engraisse de pailles et feurres que l'on trouvecommunément presqu'en tout païs : il n'empire point pourestre mal pensé et traitté de celuy qui l'aura en garde : il endureaisement les coups et la faim, et n'est facile à tombermalade : toutesfois l'asnier sera soigneux de faire saillir l'asnesseen temps opportun, à sçavoir, à la my Juing, et non avanttrois ans jusques à dix, et alors doit soulager l'asnesse pour leregard de son fruit, au contraire ne laisser aucunement lemasle sans travail, par ce que trop grand repos le rend paresseux. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 33 v°)

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