C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de paie dans 7FMR 
72 attestations 
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[1] S'ilz varïent, s'ilz sont desordonnez Et leurs subgiez ne sont d'eulx soustenuz, Ou se leur roy est d'eulx abandonnez Par lascheté qui les a detenuz, Je di qu'ilz sont plus villains devenuz Que un bon bouvier qui sa rente vient rendre Et qui paie pour ceulx qui sont venuz Servir leur roy et leurs subgez deffendre. (CHART., B. Nobles, c.1424, 397)
[2] Si devons savoir que largesse, quant elle est bien ordonnée c'est vertu, mais se elle excede et passe mectes de raisons est tres grant vice que on appelle prodigalté ou folle largesse, lequelle dit vice procede d'indiscrecion et faulte de prudence, c'est assavoir quant un prince ou autre, qui qu'il soit, donne tres excessivement aux uns et qui pou le vallent et ne l'ont pas desservi et si paie tres petitement ou neant ce qu'il doit. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 150)
[3] Car pourquoy ne pourroit en cestui royaume, qui tant est renommé de tout savoir, estre tenue la maniere en fait de paie que on fait en Angleterre et par tout autrepart où ne convient tant trayner apres gent de finance comme ycy fait ? (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 164)
[4] Et donques qui paie sa debte, n'en est-il quitte? (CHR. PIZ., P.V.H., 1416-1418, 26)
[5] Et adont, si comme dist le philosophe Secondus, ne redoubtera la mort en l'esperance de la paie de ses merites moiennant grace Dieu. (CHR. PIZ., P.V.H., 1416-1418, 44)
[6] Que te vauldra, s'autre me paie ; (CHR. PIZ., Chem. estude P., 1402-1403, 245)
[7] Tenus es de faire la paie. (CHR. PIZ., Chem. estude P., 1402-1403, 245)
[8] O doulce amie et ma chiere nourrie, et quant je sçay que Dieux est juste, ne dois je penser que a tousjours pas ne dissimulera la paie de sa droiture? (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 39)
[9]Du temps present comment il m'est, te dis que, non obstant supplicacions et requestes que par force de divers survenus affaires et pertes en la maniere dessus dicte par les floz infortunez souvent courans sur moy, que j'ay aux princes françois qui encore vivent baillees mainte fois, requerant leurs secours, non pas les adjurant par mes merites mais suppliant par l'ancienne amour qui tira mon dit pere par de ça, leur serviteur, et par ses biensfais, a moy delaissie et hors de son lieu et a son petit mainage voulsissent secourir, mais, que je ne mente ne soie ingrate, le secours de aucun d'eulz, comme il m'ait esté assez tardif presenté par assignacion, non de grans choses, encor la longueur de la paie et anuieuse poursuite de leurs tresoriers aucques estaint la value de la grace et merite du bienfait. (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 115)
[10] et telle est la paie de ceulz qui leur fin y mettent. (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 135)

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