C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de pacifier dans 7FMR 
14 attestations 
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[1] Et encores se les las innocens et sans coulpe se veullent pacifier à eulx moiennant le leur, Dieux scet comment les desloyaulx s'en font prier, disant que bien ont desservi grant pugnicion et que s'ilz ne fussent, riens ne fust de leur vie. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 80)
[2] Mais pour pou de chose ne te trouble doleur dont faire lui couvient, et en mettant paine de pacifier son adversaire. (CHR. PIZ., P.V.H., 1416-1418, 32)
[3] les en reprendra en poignant et en oingnant, disant que le mesfait est moult grant et que abonne cause en est le prince indignéz, et que s'entente est de s'en vengier si comme il est raison, mais non pourtant elle, qui vouldroit tousjours le bien de paix, ou cas que ilz se vouldroient amender ou en faire amende convenable, mettroit voulentiers peine d'essaier, se pacifier les pourroit vers son seigneur. (CHR. PIZ., Trois vertus W.H., c.1405, 34)
[4] Mais nature de femme est plus paoureuse et aussi de plus doulce condicion, et pour ce, se elle veult et elle est saige, estre puet le meilleur moyen a pacifier l'omme, qui soit. (CHR. PIZ., Trois vertus W.H., c.1405, 35)
[5] Aucuns y allèrent par bonne intention pour cuyder pacifier les choses. (COMM., I, 1489-1491, 92)
[6] Mais c'est grant folie à ceulx qui se estiment si bons et si saiges que de penser que leur presence peut pacifier si grans princes et si subtilz comme estoient ceulx-cy et tant entenduz à leurs fins, et veü especiallement que de l'ung costé ne de l'autre ne s'offroit nulle raison. (COMM., I, 1489-1491, 92)
[7] Pourroit on point pacifier Aulx dieux par quelques sacrifices? (Cene dieux, c.1492, 135)
[8] Pilate, par crainte d'offendre Cesar, fist Dieu crucifier, Lequel avoit voulu deffendre Par avant et pacifier, Mais par default de se fier En loyaulté, il se perdit, Com l'evangeliste expert dict. (MESCHIN., Lun. princes M.-G., c.1461-1465, 61)
[9] Depuis ledit moys de juillet jusques au jour de Noel ensuivant, ne fut riens fait oudit royaume de France, sinon que les ambasseurs du roy et de mondit seigneur de Bourgongne firent plusieurs alées et venues les ungs avecques les autres pour pacifier et trouver moien de paix et accord entre eulx. (ROYE, Chron. scand., I, 1460-1483, 262)
[10] que monseigneur de Bourbon, qui estoit pour lors à Moulins, n'estoit pas loing de Montagu, pourroit amener avec luy cinquante ou soixante lances et mondit seigneur de Nemours autant, et entrer par moyens dedans Molusson et aller tout droit à la maison du roy, et ne trouveroient pas grant resistance, et se trouveroient les plus fors, et pourroient demander mercy et pardon au roy, et, soubz ceste forme en luy affermant le vouloir servir et trouvoir maniere de pacifier les divisions commancées. (LE CLERC, Interp. Roye, c.1502, 185)

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