C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de ouys dans 7FMR 
7 attestations 
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[1] N'entendoient a eulx deffendre La les veissiés a tas pourfendre Mais leurs cris bien furent ouys, Tous desarmez y sont fouys. (CHR. PIZ., M.F., III, 1400-1403, 127)
[2] et tout ainsi que dit le commun proverbe : «En la fin peut on cognoistre la perfection de la chose», povons vrayement, à la perfin de nostre dit sage roy cognoistre la perfection de ses tres preesleues vertus et sapience, de laquelle fin moult me plaist ce que memoire me raporte, sanz dongier d'autre infourmacion, la relacion que j'en ouys de mon dit pere naturel, auxquelles paroles, cognoiscent son excellence en toute vertu, je adjouste foy comme parole veritable ditte de preudomme, lequel comme tres amé serviteur et clerc excellent, gradué et doctorisié à Boulougne laGrace en la science de medecine, avecques autres degrez de sciences, fu continuelment present en la maladie du dit prince jusques à la fin ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., II, 1404, 180)
[3] et, en la presence du duc Philippe de Bourgongne et dudit conte de Charroloys et tout leur conseil [à huys ouverts], furent ouys lesdits embassadeurs, et parla ledict Morvillier fort arrogamment, disant que ledict conte de Charroloys avoit fait prendre, luy estant en Hollande, ung petit navire de guerre, party de Dieppe, auquel estoit un bastard de Rubempré, et l'avoit faict emprisonner, luy donnant charge qu'il estoit là venu pour le prendre et que ainsi l'avoit fait publier partout, et par especial à Bruges, oùhantent toutes nations de gens estranges, par ung chevalier de Bourgongne appellé messire Olivier de la Marche. (COMM., I, 1489-1491, 4)
[4] Il fut devant peu dejours, faisant faire grant guet sur sa personne, puis se retira en ses places et manda au roy (car je ouys son homme par le commandement du roy) qu'il s'estoit levé, pour ce qu'il estoit certainement informé qu'il y avoit deux hommes en l'armée qui avoient prins charge du roy de le tuer, et dist tant d'enseignes apparentes qu'il ne s'en failloit guères qu'il ne fust creü et que l'ung des deux ne fut suspessonné d'avoir dit au connestable quelque chose qu'il devoit taire. (COMM., II, 1489-1491, 23)
[5]XXXV Finablement, en escripvant, Ce soir, seulet, estant en bonne, Dictant ces laiz et descripvant, J'ouys la cloche de Serbonne, Qui tous jours a neuf heures sonne Le salut que l'ange predit ; (VILLON, Lais R.H., c.1456-1457, 28)
[6] Après, entre les autres choses, ainsi qu'on devisoit, je ouys le cappitaine qui dist: " Vraiement nostre Jouvencel a fait merveilles et, s'il vit gueres longuement, il sera bon homme. (BUEIL, I, 1461-1466, 38)
[7] Puis dist au Jouvencel qu'il comptast la verité aux seigneurs, qui estoient venuz de Crathor, quelz gens c'estoient qu'ilz avoient ouys. (BUEIL, I, 1461-1466, 72)
[8] Mais, pour le bruyt ou fraction du harnois ou autrement, furent ouys et apperceus de leurs ennemys, lesquelx incontinent crièrent à l'arme, firent grant noise etcoururent à une petite barrière faible et mal emparée, laquelle incontinent fut ruée juz et gaignée par Gervaise. (BUEIL, I, 1461-1466, 107)
[9]Nous Raoul conte d'Eu faisons sçavoir a tous que en nos jours, qui furent a Eu le Lundi devant Pasques continuez du Lundi apprez le Dimenche que l'on chante Reminiscere, l'an mil trois cens et vingt, ouys la complainte d'hommes relligieux l'abbé et le couvent de Saint Vandrille, disans que non deuement et sans cause l'en leur avoit empesché l'usage qu'ilz avoient en nostre forest d'Eu, pour raison de leur manoir de Bethencourt, assis en la riviere de Foucarmont o le tenement Henry de Villiers, bailli de nostre dicte forest, et veus les roulles de la dicte forest, nous aux dicts relligieux avons leur dict usage mis au delivré et voullons que eux en usent et jouissent paisiblement d'ores en advant, en la fourme et en la maniere que es roulles de la dicte forest est contenu, en faisant a nous et a tous autres comme faire en doibvent selon les dictz roulles. (6205, 312)
[10] et, en celle pompe humble et devote ordonnance, entra le Roy Jaques en la ville de Pontarli, et ouys racompter et dire que en toutes les villesoù il venoit il faisoit semblables entrées par humilité. (LA MARCHE, Mém., I, c.1470, 194)

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