C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de ouyr dans 7FMR 
203 attestations 
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[1] Si suis comme les amoureux Bien ardans et bien desireux, Qui ne pevent veoir, n'ouyr Ce dont desirent a jouir; (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 22)
[2] Jougleurs, qui font [gens] resjouir Et menestriers peut on ouyr Celle part corner a toute heure, Mais l'un y chante et l'autre pleure, Car les aucuns y meinent feste, Les autres ont tant de moleste Et de pesances et d'ennuis Qu'ilz n'ont bons jours, ne bonnes nuis; (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 150)
[3] Maintes gens, d'eulx ouyr, se saignent. peut on ouyr Celle part corner a toute heure, Mais l'un y chante et l'autre pleure, Car les aucuns y meinent feste, Les autres ont tant de moleste Et de pesances et d'ennuis Qu'ilz n'ont bons jours, ne bonnes nuis; (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 36)
[4] Si croy que ceulx ci plus mesprennent Qu'aultre gens, qui moins d'eulx apprennent, Car petit prouffite l'estude A qui plus sçavent et mains rude N'en devient, ne bons moz ouyr A qui le mal ne veult fouyr. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 50)
[5] Et disoient " qu'elle ou ciel yere, Ou pouoir d'ouyr leur priere Ot, et en tous cas aydier, A leur besoing, a leur cuider. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 279)
[6] " En Delphes ala, sans tarder, Au dieu Appolin demander Et requerir qu'il lui revelle Ou ouyr en pourra nouvelle. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 287)
[7] Ses regrais tant furent piteux Qu'il ne fust cuer si despiteux Qui a l'ouyr n'en eust pitié, Ses .III. beaulx filz plains d'amistié, De valour et de grant noblece Y a perdus, qui trop la blece, Car pourtant, se ains je ne le dis, Des batailles passé ot .X. ; (CHR. PIZ., M.F., III, 1400-1403, 129)
[8] Tu, roy de gloire, vueilles ouyr noz justes prieres, et à notre duc Loys victorieux, par la cuy euvre se puet dire aux françois : Chantez à Dieu nouvel chant car il a fait merveilles. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 59)
[9] Et pour ce, à propos de sage roy, tres redoubté prince, que c'est sagesse se puet demonstrer seulement, si que dit est, par bien ouvrer, pour laquelle chose declairier comme exemples entrepaséz avec les causes donnent communement plus grant impression des choses que ne font seulement les raisons, n'y voy meilleur preuve de t'aprendre à gouverner en tout le effect de la prudence qui t'est propice qu'encores dire de ton dit ayol duquel de tant que de sang descendus lui es plus prouchain te doit embelir ouyr de ses nobles faiz et t'y confourmer et prendre exemple et de cestui, quoy qu'en autre livre propre de ses fais en ay autre foiz plus à plain parlé, neantmoins, pour ce qu'il est expedient en ce present volume fait en ton singulier nom le ramentevoir, ne me soit reprouchié ne tenu à reduter. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 70)
[10] Et se doyvent plustost conduyre ses traictiéz loing que près, et quant lesdictz embassadeurs retournent, les ouyr seulz, ou à peu de compaignye, affin que si leurs parolles sont pour espoventer les gens, qu'il leur dye les langaiges dont ilz doyvent user à ceulx qui les enquerront; (COMM., I, 1489-1491, 66)

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