C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de ou dans 7FMR 
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[1] Comme les haultes dignitez des seigneuries soient establies soubz la divine et infinie puissance qui les eslieve en florissant, en prosperité et en glorieuse renommee, il est a croire et tenir fermement que, ainsi que leurs commencemens et leurs accroissances sont maintenues et adrecees par la divine providence ainsi est leur fin et leur detriment par sentence donnee ou hault conseil de la souveraine sapience, qui les aucuns verse du hault trosne de imperial seigneurie en la basse fosse de servitude et de magnificence en ruine et fait des vainqueurs vaincus et ceulx obeir par crainte qui commander souloient par autorité. (CHART., Q. inv., 1422, 1)
[2] Encore, selon les drois de Nature qui ont leur commencement en la divine providence et l'instrument de leur ouvraige ou mouvement, en la lumiere et en l'influence des corps celestielz, nous demonstrent les maistres de tresinestimable science d'astrologie que ou livre des cieulx, qui en si large volume est escript de tant diverses empraintes et ymaiges, se peult cognoistre le cours et la duree des seigneuries et des citez, que les naturiens appellent periode, et que elles ont leurs maladies et leur mort comme les hommes en leur endroit. (CHART., Q. inv., 1422, 2)
[3] Encore, selon les drois de Nature qui ont leur commencement en la divine providence et l'instrument de leur ouvraige ou mouvement, en la lumiere et en l'influence des corps celestielz, nous demonstrent les maistres de tresinestimable science d'astrologie que ou livre des cieulx, qui en si large volume est escript de tant diverses empraintes et ymaiges, se peult cognoistre le cours et la duree des seigneuries et des citez, que les naturiens appellent periode, et que elles ont leurs maladies et leur mort comme les hommes en leur endroit. (CHART., Q. inv., 1422, 2)
[4] Ou est Ninive, la grant cité qui duroit trois journees de chemin? (CHART., Q. inv., 1422, 3)
[5] Cartage la batailleresse, qui avoit dompté les elephans a batailler et qui jadis fut tant redoutable aux Rommains, ou a elle tourné sa grant gloire sinon en la cendre du feu dont elle fut arse et embrasee? (CHART., Q. inv., 1422, 3)
[6] Par ceste maniere, chascune en son tour et en son ordre, si changent, rabbaissent ou subvertissent, les eureuses fortunes et le bruit des royaumes, ainsi comme la monarchie du monde et la dignité du souverain empire fut jadiz translatee des Assiriens aux Persans et des Persans aux Grecs, des Grecs aux Rommains, des Rommains es mains des François et des Germains. (CHART., Q. inv., 1422, 4)
[7] Et pour ce que les jugemens de Dieu, sans qui riens ne se fait, sont une abisme parfonde ou nul entendement humain ne sceit prendre fons et que noz sens sont trop foibles, noz ans trop cours et noz affections trop fraelles à les comprendre, nous imputons a Fortune, qui est chose faincte et vaine et ne se peut revencher, la juste venjance que Dieu prent de noz faultes, laquelle, ainsi que dit Vallere, vient bien a tart, mais la longue attente est recompensee par aggravement de peine. (CHART., Q. inv., 1422, 4)
[8] Comme doncques, en l'an mil IIIICXXII, je veisse le roy anglois, ancien adversaire de ceste seigneurie, soy glorifier en nostre ignominieux reproche, enrichir de noz despoilles et despriser noz faiz et noz couraiges et des nostres, qu'il a vers soy atraiz, fortifier les voulentez a son aliance, et avecques ce noz vices croistre avecques le temps et a noz aveuglees affections adjouster tousjours quelque chose a nostre confusion, j'ay conclut en ma pensee que la main de Dieu est sur nous et que sa fureur a mis en oevre ce flaiel de persecution,et ay curieusement encerchié par les discours des Sainctes Escriptures les faultes et les punicions de noz peres et des primerains et en grant craincte debatu en ma pensee se ceste douloureuse affliction en est en verge de pere pour nostre chastiement ou en rigueur de juge pour nostre exterminacion. (CHART., Q. inv., 1422, 4)
[9] Et qui plus avant en veult entendre lise le chapitre qui est parole de Dieu, ou la langue ne la plume de homme mortel ne peut actaindre. (CHART., Q. inv., 1422, 5)
[10] De sa vesture ne me puis je pas passer ne taire, et mesmement du mantel ou paille qui son corps couvroit, dont le merveilleux artifice fait a ramentevoir. (CHART., Q. inv., 1422, 7)

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