C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de osez dans 7FMR 
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[1] O crestiens que Dieu a eslevez parçonniers de vie pardurable, et qui aportastes du saint baptesme la merche et l'enseigne de Jhesu Crist, vostre Dieu et vostre maistre, comme osez vous violler ce qu'il vous a laissié ça jus yci bas pour vostre sanctification et pour sa memoire? (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 60)
[2]), et sans faillance Parler sur toute election De vous, et de vostre vaillance, Qui sanc, corps et vie exposez Pour le droit, en peine si dure, Et contre tous perilz osez Vous aler mettre à l'avanture. (CHR. PIZ., J. d'Arc, 1429, 35)
[3] Largesse qui après sëoit Parla, car moult bien li sëoit, Et dist: "Guillaume, vraiement, Je sui mervilleuse, comment Vous osez des dames mesdire; (MACH., J. R. Nav., 1349, 242)
[4] " Dont dist le roy: " Et comment estes-vous si osez que vous estes retournez sans luy, sur quantque il se peult fourfaire, et vous estes retournez. (FROISS., Chron. M., c.1375-1400, 21)
[5] Seigneurs, trop esbahiz vous voy Quant ne m'osez la paine offrir Que pour mon Dieu vueil bien souffrir Et endurer. peult fourfaire, et vous estes retournez. (Mir. st Panth., 1364, 355)
[6] Comment avez vous d'orgueil tant Que vous osez, sans achoison, Tourmenter aucun vray amant Qui, de cueur et d'entencion, Sert Amours sans condicion ? (CH. D'ORLÉANS, Ball. C., c.1415-1457, 66)
[7] Belle, se ne m'osez donner De voz doulx baisiers amoureux, Pour paour de Dangier courroucer,Qui tousjours est fel et crueux, J'en embleray bien un ou deux ; (CH. D'ORLÉANS, Ball. C., c.1415-1457, 93)
[8] Quoy que vous soyez excusee Que n'osez pour les faulx Dangiers, Trop [estes vers moy endebtee] Vous [me devez plusieurs baisiers. (CH. D'ORLÉANS, Chans. C., c.1415-1440, 2325)
[9] Et quant Jossellins vit ce qui si fort pensoit, si lui dist: Se vous avez tant de hardement que vous vous osez vengier de ce tort qu'on vous fait, nous vous aiderons trestuit. (ARRAS, c.1392-1393, 57)
[10] Or me dites se vous amez En lieu ou vous ne l'osez dire : Trop plus magres estes, beau sire, Que n'estiez quant premierz vous vy ! (Dit prunier B., c.1330-1350, 67)

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