C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de oses dans 7FMR 
9 attestations 
 Page /1 

[1] A tes diz cognois je bien le vouloir de ton courage et que, quant tu pues et oses, tes faiz et tes parolles sont en rigueur, mais quant crainte te oste le hardement, encore demeure ton langaige aigre et poignant pour tousjours courre sus par detraction a meilleur de toy. (CHART., Q. inv., 1422, 40)
[2] Puis firent leurs vivres chergier Dedens leurs nez sans atargier, Armes, chevaus et toutes choses Necessaires que penser oses, Pour si grant fait comme de prandre La noble cité d'Alixandre. (MACH., P. Alex., p.1369, 56)
[3] [Oses] tu faire ainsi? (Sav. serg., c.1480-1490, 34)
[4] Puis que les roys et les grans hommes Et les sages plus que ne sommes Noz diex croient et les honneurent Et conme vrays diex les aeurent, Conment es tu si hors du sens Que tu oses ne te consens A faire encontre? courre sus par detraction a meilleur de toy. (Mir. Barl. Josaph., c.1363, 283)
[5] Car homs mortel resusciter Ne peut, ne Diex mort endurer, Ne Diex et homme, se me semble, Ne pot il oncques estre ensemble: Je ne scé conment dire l'oses, Car ce sont deux contraires choses, Chascun le voit. A faire encontre? courre sus par detraction a meilleur de toy. (Mir. Barl. Josaph., c.1363, 285)
[6] De ton desplaisir monstrer n'oses A aucun, pour te conforter ; (CH. D'ORLÉANS, Rond. C., 1443-1460, 326)
[7] Tu peus penser ce que tu veulz, Et faire selon que tu peuz, Et dire ainsi comme tu oses. (CH. D'ORLÉANS, Rond. C., 1443-1460, 341)
[8] Et quant ainsi est que tu ne t'oses enhardir a aler en ceste voye, et je t'ay promis m'aïe a mon pouoir, je t'ay en convent que je iray, et tu remenras cy, quelle aventure qu'il m'en doye avenir; (Bérinus, I, c.1350-1370, 71)
[9] Promectanz les diz bailleurs, d'une part, et les diz preneurs, d'autre, par leurs seremenz, non venir contre cest adcensement ne contre [aucune des autres] choses en ces lettres contenues et escriptes, ainçoiz promistrent ycelles parties par leurs diz seremenz et foiz rendre et restituer a plein, l'une partie a l'autre, [tous couz et dommages] qui faiz et soustenuz seroient par le contraire, et que l'une d'icelles parties auroit par deffaut de l'autre. (Chartes Abb. St-Magl. T.F., t.3, 1330-1436, 188)
[10] Trop hardiment entreprends, et méfais Ô toi tant jeune : oses-tu bien tes faits Si mal bâtis présenter devant celle, Qui de savoir toutes autres précelle ? (R014, 176)

Fermer la fenêtre