| [1] | Autrement fauldroit dire que il distribuast les tresors de sa bonté en tache et en gaast autant aux non challans et indignes comme a ceulx qui les requierent et deservent, laquelle chose seroit forcenerie, et contre la divine justice aviller la dignité dez dons de Dieu, et denyer le franc arbitre de l'omme, lequel peult merir ou demerir, obtenir ou perdre lez dons de grace. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 150) | | [2] | Comme peult estre vray ceste tienne sentence, quant tant de gens lui requierent ce que ilz ne obtiennent pas, et que souvent deux adverses parties demandent chacun a Dieu victoire pour soy et confusion pour son ennemy, qui sont choses repugnans en demande et incompatibles a obtenir? (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 153) | | [3] | Dit et afferme l'auctorité cy dessus, que c'est un grant genre de felicité de obtenir seigneurie sans contencions, qui puet estre entendu que le prince qui scet tenir sa seigneurie sans qu'il ait descort entre ses subgiéz, c'est signe qu'il est saige et tres vertueux. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 123) | | [4] | Si n'est plus grant folie à prince, si je l'ose dire, qui veult obtenir sa seigneurie franchement et en paix, que donner licence au menu commun de soy armer. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 133) | | [5] | Doncques, comme cest exemple puist servir à demonstrer que mieulx vaille amour que richesse, dist Tulles parlant aux princes, que il n'est chose qui plus face obtenir seigneurie que actraire les subgiéz à leur prouffit, c'est à dire avoir leur amour en leur bien faisant, laquelle chose est contre convoitise. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 153) | | [6] | tu homme, qui desires vaincre toutes choses et obtenir vittoire, se tu veulz à ce avenir, prens pacience pour escu et va hardiement en la bataille des tribulacions, et se bien t'en deffens, riens ne te surmontera, ains en istras vainqueur et victorieux. (CHR. PIZ., P.V.H., 1416-1418, 29) | | [7] | pour laquel chose, en faveur du roy, son filz, le dauphin de Vienne ordena et fist son lieutenent et vicaire general ou reaume d'Arle, le dit dauphin à sa vie, dont lettres lui en fist seellées en sael d'or, par lesquelles lui donnoit si grant et plain povoir comme faire se povoit, ce que autrefois n'a esté acoustumé, et semblablement le fist son lieutenent et general vicaire par unes autres lettres à pareil povoir ou Dauphiné, en fiefz, arriere-fiefz et tenemens quelconques, sanz riens excepter, et lui donna et bailla le chastel de Pompet, en Viene, et un aultre lieu appellé Cheneaulx, et aussi le aagea, et supplea toutes choses, qui par enfance de aage pourroient donner empeschement pour ses graces et gouvernement obtenir au dit dauphin ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., II, 1404, 130) | | [8] | N'aussi ne puet tele personne Prandre avoir n'obtenir couronne Ne benefice en saincte Eglise, S'il ne puet tant faire par mise, Par amis, par dilection Qu'il ait legitimacion Du pappe, qui donner la puet A tous et toute fois qu'il veult; grant et plain povoir comme faire se povoit, ce que autrefois n'a esté acoustumé, et semblablement le fist son lieutenent et general vicaire par unes autres lettres à pareil povoir ou Dauphiné, en fiefz, arriere-fiefz et tenemens quelconques, sanz riens excepter, et lui donna et bailla le chastel de Pompet, en Viene, et un aultre lieu appellé Cheneaulx, et aussi le aagea, et supplea toutes choses, qui par enfance de aage pourroient donner empeschement pour ses graces et gouvernement obtenir au dit dauphin ; (DESCH., M.M., c.1385-1403, 277) | | [9] | Et toutes vindrent par la loy De mariage ou temps passé, Qui ont leur propre corps cassé Et que saincte Escripture afferme Chascune avoir esté si ferme En martire, pour amer Dieu, Qu'ains ne departirent du lieu De la saincte et vraie creance, Qui les bons crestiens advance, Mais moururent pour Dieu martir, A la fin qu'ilz peussent partir Et obtenir par leur victoire La saincte couronne de gloire, Que Dieux leur donna en la fin Joieusement et de cuer fin; (DESCH., M.M., c.1385-1403, 293) | | [10] | laquelle il ne peult oncques obtenir. (LA SALE, Salade, c.1442-1444, 55) |
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Attestation de 