C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de nuyst dans 7FMR 
4 attestations 
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[1] De riens n'ay soing, si mectz toute m'atayne D'acquerir biens et n'y suis pretendent, Qui mieulx me dit, c'est cil qui plus m'actaine, Et qui plus vray, lors plus me va bourdent, Mon ami est qui me faict entendent D'ung cigne blanc que c'est ung corbeau noir,Et qui me nuyst, croy qu'i m'ayde a pourvoir, Bourde, verité au jour d'uy m'est tout ung, Je retiens tout, riens ne sçay concepvoir, Bien recueully, debouté de chascun. (VILLON, Poèmes variés R.H., c.1456-1463, 46)
[2] Ains congnoistre ses doulens faictz est vains : Vaincs la doncques par cautelle et savance, Avance toy, monstre ton exellance, Lance te fault ou n'ayt oultrecuidance, Dance en la main des plus petis compaings, Paings en ton cueur la vertu de constance, Tance a toy seul contre folle plaisance, Aysance nuyst aux dissoluz mondains. Et qui me nuyst, croy qu'i m'ayde a pourvoir, Bourde, verité au jour d'uy m'est tout ung, Je retiens tout, riens ne sçay concepvoir, Bien recueully, debouté de chascun. (MESCHIN., Lun. princes M.-G., c.1461-1465, 20)
[3] Et ainsi est sans comparaison plus perilleux le doubte d'envye que nul des autres et nuyst plus souvent à l'envyeux qu'à l'envyé. (BUEIL, I, 1461-1466, 49)
[4] " Ces parolles dittes par le Cappitaine, et après qu'il vit que tous estoient desirans d'entendre et escoutter ce qu'il voulloit dire, et par especial le Jouvencel, il commença à parler d'orgueil, en remonstrant comment orgueil est commencement de tirannye et est la rachine des autres pechiés, et qui plus nuyst et fait dommaiges à pluseurs gens et mesmement à gens de guerre, quant ilz en sont entechez. (BUEIL, I, 1461-1466, 119)

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