| [1] | L'Acteur commence: Environ l'aube du jour, lors que la premiere clarté du soleil et nature contente du repos de la nuit nous rappellent aux mondains labours, n'a gaires me trouvaysoudainement esveillié et, ainsi que a l'entendement après repos se presente ce que l'en a plus a cuer, me vint en ymaginacion la douloureuse fortune et le piteux estat de la haulte seigneurie et glorieuse maison de France, qui entre destruction et ressource chancelle douloureusement soubz la main de Dieu, ainsi que la divine puissance l'a souffert. (CHART., Q. inv., 1422, 5) | | [2] | Et telz y a qui jour et nuit sont par les bois et par les champs a chacer les bestes et au gibier des oiseaulx, et les aultres rompent chevaulz au pourchaz des offices, des estaz, des chevances et de leurs autres plaisirs, qui pour honneur acquerir et leur naturel devoir acquiter ne laisseroient le repos d'une nuit ne ne souffreroient le dangier, estroit ou messaisé hebergement. (CHART., Q. inv., 1422, 15) | | [3] | Et telz y a qui jour et nuit sont par les bois et par les champs a chacer les bestes et au gibier des oiseaulx, et les aultres rompent chevaulz au pourchaz des offices, des estaz, des chevances et de leurs autres plaisirs, qui pour honneur acquerir et leur naturel devoir acquiter ne laisseroient le repos d'une nuit ne ne souffreroient le dangier, estroit ou messaisé hebergement. (CHART., Q. inv., 1422, 15) | | [4] | Querez, querez, François, les exquises saveurs des viandes, les longs repoz empruntez de la nuit sur le jour, les oultraiges des robes et des joyaulx sans garder difference des estaz ne des degrez a ceulx a qui ilz appartiennent, les blandices et delices feminins! (CHART., Q. inv., 1422, 15) | | [5] | Apprenez a cognoistre vostre infelicité par les fortunes eureuses de voz ennemis, et vous souviengne que les glaces d'yver, ne la diminucion du vivre, la pestillence des maladies contagieuses ne le long travail des armes vestir et porter nuit et jour, ne leur cassent leurs fortes entreprises, ne ilz n'en laissent sieges a mectre, ne champs a tenir, et tous voz faiz se delaissent pour chacune legiere ochoison ou particuliere voulenté. (CHART., Q. inv., 1422, 16) | | [6] | Un mot lui nuit, l'autre lui abelit. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 167) | | [7] | Si arraisonne Son compaignon a qui sa foy s'adonne, Et toute nuit la teste lui estonne De lui compter comme elle est belle et bonne, Et du semblant Qu'el lui a fait, comme il cuide, en emblant,Et qu'el müa sa couleur en tremblant; (CHART., D. Fort., 1412-1413, 169) | | [8] | Toute nuit veille en fantosme et en songe, Tant soit el grande; (CHART., D. Fort., 1412-1413, 183) | | [9] | Chascun lui nuit, rien ne lui est alegre. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 184) | | [10] | Se mucera Et en buissons de jour s'embuchera -- Visage et nez et mains enronchera -- Ou en fossez de nuit trebuchera. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 189) |
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Attestation de 