C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de nuise dans 7FMR 
6 attestations 
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[1] Voulenté de plusieurs choses sont voirement en gent de commune, si que dit est, maiz afin que leurs vagues desirs cessent, ne que plus les semblables maulx passéz ne puissent ensuir, est bon me semble que le prince, tant pour faire son devoir principalment vers Dieu comme afin que cause n'ait peuple de plus murmurer ne eulx tenir malcontens, que il le gouverne deuement et soubz tres bonne justice, ne les seuffre estre fouléz ne pilléz par gens d'armes ne de personne, les deffende diligenment de tous ennemis, si que fait le bon pastour ses brebis, et que faire le doit et vueille et ordonne que se riens est pris du leur ou de leur paine que tantost soient paiéz et contentéz, car dit le sage : Ne tiens le salaire du laboureur du soir au matin afin que maudicion ne te nuise ne prengne sur eulx suscide. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 137)
[2] Mais einsois de ma clere vois Te diray une baladelle, De chant et de ditté nouvelle, La quele tu emporteras, Et en alant la chanteras, Afin que tes cuers s'i deduise, S'il a pensée qui li nuise. (MACH., R. Fort., c.1341, 105)
[3] S'en vueilliez rappaisier vostre yre Affin que courroux ne vous nuise. (Gris., 1395, 87)
[4] Est il riens dont aiez envie, Ne qui vous nuise? vous nuise. (Mir. emp. Julien, 1351, 174)
[5] Mais pour che que estudieuse meditation applique merveilleusement fort le corage aux choses qu'on veult scavoir, selonc le dit de Tulle : «Estude est occupation acoustumee et forte de corage a auchune chose appliquee», il le convient moderer principalment es enfans et es josnes gens, afin que par trop grant traveil ne nuise au corps, ou qu'elle ne destruise la chambrette de la memoire ou cervel, ou qu'elle ne oste le norrissement de dormir, selonc le dit de Ecclesiastique ou .XXXIe. chapitre : «La veille de honnesteté degastera la char, et la pensee d'icelle ostera le dormir». (DAUDIN, De la erudition H., c.1360-1380, 122)
[6] Et oste le sang, que ne li nuise, et garde qu'il chiee dessus le cuir. (GAST. PHÉBUS, Livre chasse T., 1387-1389, 180)
[7]Quant vous voudrez planter deux rengees chacune de sonespece d'arbres, plantez les plus petits à l'endroit où donne lesoleil, à ce que l'ombre des plus grands ne leur nuise. appliquee», il le convient moderer principalment es enfans et es josnes gens, afin que par trop grant traveil ne nuise au corps, ou qu'elle ne destruise la chambrette de la memoire ou cervel, ou qu'elle ne oste le norrissement de dormir, selonc le dit de Ecclesiastique ou .XXXIe. chapitre : «La veille de honnesteté degastera la char, et la pensee d'icelle ostera le dormir». (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 81 r°)
[8]LE bois planté et labouré comme dessus, lapremiere annee, seconde, et tierce, ne luy fauttoucher de ferrement : toutesfois vers la tierceet quarte annee et les autres suivans, si onveoit le bois si fort planté qu'il ne profite oumonte si haut qu'il doit, l'on pourra esmonderdes petits rejets, et branchettes que l'onvoit qui ne servent de rien, et luy laisser trois ou quatre principalesbranches ou tiges bien esmondees, selon la discretiondu laboureur, et l'esmonder vers le Mars, apres les froidurespassees, afin que la gelee ne nuise au bois incisé, et couppé denouveau : et se peut esmonder jusques à la my Apvril, qu'ilcommence à bourgeonner : ce qu'il faut faire doucement tenantla tige de l'arbre ferme, sans eslocher les racines : lequelesmondage se peut faire tous les ans, qui veut : et par ce moyenfait on revenir le rejet du taillis, qui jette huit ou dix branchesen haute fustaye, en couppant les branches qui vont de costé,et laissant trois ou quatre des plus belles branches ou tiges,venant du pied du taillis, que l'on veut qui monte haut etdroit, et s'ils ne sont puissants pour se soustenir du tout, onleur peut aider de quelques petits eschalats ou bastons, pourles soustenir. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, (null))
[9] Apres que les vieux tessons ouregnards seront pris, et qu'il n'y aura plus que les petits, fautprendre tous les vieux bassets, et les coupler, puis laisser allerles jeunes, les hardissant en terre en criant, coule à luy basset,coule à luy, hou, prenez, prenez, et alors qu'ils tiendront quelquejeune tessonneau et regnardeau, il leur faut laisser estranglerdedans la tranchee ou pertuis, prenant bien garde que laterre ne tombe sur eux, de peur qu'elle leur nuise : puis faudraporter tous les petits tessonneaux ou regnardeaux au logis, eten faire fricasser les foyes et le sang, avec du fourmage, et dela graisse, puis leur en faire curee, en leur monstrant la teste deleur gibbier. tenantla tige de l'arbre ferme, sans eslocher les racines : lequelesmondage se peut faire tous les ans, qui veut : et par ce moyenfait on revenir le rejet du taillis, qui jette huit ou dix branchesen haute fustaye, en couppant les branches qui vont de costé,et laissant trois ou quatre des plus belles branches ou tiges,venant du pied du taillis, que l'on veut qui monte haut etdroit, et s'ils ne sont puissants pour se soustenir du tout, onleur peut aider de quelques petits eschalats ou bastons, pourles soustenir. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 149 r°)

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