C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de noises dans 7FMR 
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[1] Et ses leçons Sont de noises, d'argus et de tençons, De reprouches et de malefaçons. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 185)
[2] Ire esmeult riotes et noises et cris, et Luxure conseille blandir, flater et decepvoir. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 88)
[3] l'autre,qu'ilz sont perilleux en leurs yvreces et esmouveurs de noises ; (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 170)
[4] Si com noire ont pour la chalour Ethiopiens la coulour,Ainsi sont cy pour les voisines Noises la gent sours com busines. (CHR. PIZ., Chem. estude P., 1402-1403, 67)
[5] Puet estre y a il autre chose, Que ilz sont touz les quatre irez De ce que ilz sont mariez, Et n'ont fors noises et tençons, En moy voyent deduis, chançons Et que je vif en grent franchise: S'en puelent avoir couvoitise, Car en enfer les ames vaines N'ont confort nul, fors qu'en leurs paines Puissent des compaignes trouver, Que seulz ne se voient dampner. (DESCH., M.M., c.1385-1403, 26)
[6] Mais d'une chose a tous je vous prie, du plus grant au plus petit, que vous soiez amis et freres sans envies, sans debas et sans noises, car par ce sont maintes foiz compaignies rompues et mises a deshonneur et perdicion. (LA SALE, J.S., 1456, 202)
[7] Aprés Saintré venoient les trois premieres banieres et plus anciennement levees, par l'ordonnance du roy, aux relacions des plus anciens livres des Monjoyes, roys d'armes des François, qui anciennement en souloient avoir la cognoissance par les visitacions des marches du roiaume acompaigniés des autres roys d'armes des dictes marches pour garder les honneurs ou il appartenoit et eschiver les seigneurs et dames d'envies et de noises. (LA SALE, J.S., 1456, 205)
[8] Quant ce venoit es noises et discors Qu'il convenoit ses entrailles lascher Pour soy defendre ou pour autruy sercher,Tant eult valu avoir ouy d'enfer Tous les grans deables avecques Lucifer. (LA VIGNE, V.N., p.1495, 135)
[9] Mais nous qui sommes cloistriez, Nous vivons en paix et sans noises, Et pour vivre mieulx a son aise Au monde ne pourroit mieulx estre. (P. moyne, a.1500, 48)
[10] La troisiesme eage qui fut nommee eree, Par cruaulté fut toute immoderee, Fort preparee a noises et debas. (ANTITUS, Poés. P., c.1500, 33)

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