C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de nette dans 7FMR 
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[1] Par nette et plaisant cointise, D'ordure se contregarde Cellui ou tous prennent garde. (CHART., B. Nobles, c.1424, 405)
[2] Macon ne fist mur ne masure, Mais biauté ot oultre mesure Le lieu, la place et tout l'espace Si grant que toutes autres passe Les fontaines qui sont ou monde - Tant est nette, clere et parfonde - En saveur, en toute bonté : Celle a les autres surmonté De santé, de goust, de frescheur, De soubtilleté, de blancheur. (CHR. PIZ., Chem. estude P., 1402-1403, 35)
[3] Mes quelle est plus grant seurté que nette conscience? (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 48)
[4] Qui prandra femme, cilz l'ara Toute tele qu'il la prandra, Soit juene, vieille, salle ou nette, Sotte, boiteuse ou contrefette, Humble, courtoise ou gracieuse, Belle ou borgne ou malicieuse, Car par devant se couverra; (DESCH., M.M., c.1385-1403, 53)
[5] Mais certes contreuve avez faicte De moy pluseurs foiz: je suy nette, On ne me puet riens reprouchier; (DESCH., M.M., c.1385-1403, 129)
[6] Qu'elle soit preude femme ou chaste, Borgne, boiteuse, nette ou gaste, Fors a l'avoir y regarde on. (DESCH., M.M., c.1385-1403, 179)
[7] Lors est par le drap decoulée, Quant la char fraile et defoulée Considere la vanité De sa povre fragilité Par memoire qui li ennorteD'avoir toudis nette sa porte Par lavement de conscience En paour et en pacience. (DESCH., M.M., c.1385-1403, 218)
[8] Car, aussi com par le buvraige Se purge l'ardeur et la raige Que l'omme a dedans les bouiaulx, Semblablement se purgent ciaulx Par confession nette et pure De l'orde pensée et obscure Et du touchement des pechiez Dont ilz sont dedenz entechiez, Car tousjours par chose contraire Fault maladie des corps traire. (DESCH., M.M., c.1385-1403, 238)
[9] Dieus et Nature l'ont si faite, Car elle est en tous biens parfaite, Seur toutes plaisant, nette et pure Fors tant qu'elle est vers moy trop dure. De l'orde pensée et obscure Et du touchement des pechiez Dont ilz sont dedenz entechiez, Car tousjours par chose contraire Fault maladie des corps traire. (MACH., D. verg., a.1340, 16)
[10] Mais nette estoit, sans nul reprouche, De cuer, de corps, de main, de bouche. (MACH., J. R. Nav., 1349, 179)

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