C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de nete dans 7FMR 
10 attestations 
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[1] Maint poissonnet, mainte vendoise Vy la nagier, qui se degoise En l'eaue clere, nete et fine; (CHART., L. Dames, 1416, 200)
[2] Et li roys dist : "Va, si la pren nete et pure. (BERS., I, 1, c.1354-1359, 39)
[3] Je vous dy, puis que ainsi est que Marcus tesmoingne le meffait de vostre fille, que selon la vielle loy il est droit que, se elle ne s'en puet faire nete et quitte, que elle soit arse ou lapidee, car ainsi l'establist Dieu et ordonna premierement, et ainsi nous le devons maintenir". (Bérinus, II, c.1350-1370, 130)
[4] Aprés li vueill aprendre de mettre l'iaue fresche deux foiz le jour, une a matin et autre au vespre ou vaissel ou les chienz bevront, qui soit clere et nete, de fontaine ou de ruissel courrant. (GAST. PHÉBUS, Livre chasse T., 1387-1389, 140)
[5]Et, touchant le fait et usage, En cellui temps, de seur potage, Il est certain, sans dire fable, Que brouet de char convenable, Adoubé, par art et pratique, D'aucune espice aromatique, Et de vinaigre ou de vinete, Est lors propice et chose nete. (LA HAYE, P. peste, 1426, 94)
[6] Maiz tous ceulx qui n'ont le povoir, Ou l'appétit ou le vouloir, à boire du vin franchement,Doivent choisir soigneusement Eaue nete, légière et pure, Sans mixtion ou mesléure, De plaisant et bonne fontaine, Ou de rivière clere et saine, Courante, sur sablon ou pierre, Par descouverte et nete terre, Et mesmement celle qui tient Son cours vers North ou Orient, Car la propriété des vens, D'icelles parties levans, De sa nature appure et mue Toute eaue en mieulx qui contre flue, Et doit on tousdiz refuser Toutes eaues et non user Des rivières et des fontaines Qui décourent parmi les vaines De souffre, métaulx et allume, Et couvertes de forte brume; (LA HAYE, P. peste, 1426, 100)
[7] Maiz tous ceulx qui n'ont le povoir, Ou l'appétit ou le vouloir, à boire du vin franchement,Doivent choisir soigneusement Eaue nete, légière et pure, Sans mixtion ou mesléure, De plaisant et bonne fontaine, Ou de rivière clere et saine, Courante, sur sablon ou pierre, Par descouverte et nete terre, Et mesmement celle qui tient Son cours vers North ou Orient, Car la propriété des vens, D'icelles parties levans, De sa nature appure et mue Toute eaue en mieulx qui contre flue, Et doit on tousdiz refuser Toutes eaues et non user Des rivières et des fontaines Qui décourent parmi les vaines De souffre, métaulx et allume, Et couvertes de forte brume; (LA HAYE, P. peste, 1426, 100)
[8] Or est il temps, comme je tiens, Tractier, selon les Anciens Et leurs belles tradicions, Des accidens et passions Ausquelz l'âme est tousdiz subjecte, S'elle n'est trop émée et nete, Comme sont paour, ire, tristesce, Audace, espoir, joie et léesce,Dure pensée et forte estude, Et mainte autre sollicitude, Lesquelz pevent forment grever Le corps vivant ou relever, Et causéer, n'en doubtez mie, Parfoiz santé ou maladie, Selon ce que par leurs natures, Ou gracieuses ou trop dures, Font diverses commotions De diverses conditions Des esperiz et des humeurs, D'ont sourdent naturelz rumeurs Et discrasie en corps humain, Auxqueles déclarer applain Fauldroit longue narration Avant faire conclusion. (LA HAYE, P. peste, 1426, 108)
[9] Oultre prenez, que Dieu vous hete, De spica nardi, franche et nete, Un scrupule tout rondement, Et ajoustez moult liementDe garingal et cynamome Et de la maire cardamome, Par bon avis, de tous les troiz Demie dragme par droit poiz. (LA HAYE, P. peste, 1426, 148)
[10] Aussi pren aprèz, et ne muses, De pouldres, qui sont précieuses, De dyanthos et de pliris, Electuaires de hault prix,Confitz o musc, comme l'art baille, Une dragme, comme qu'il aille, Et de la pouldre réfragant De froit et fin dyadragant, Et de la pouldre, pure et nete, De bon triasandali faicte, Des deux, égalment à la foiz, Dragme et demie, à juste poiz, Et composez, se bon vous semble, De tous électuaire ensemble La conserve mise dedens, O les deux eaues précédens, Qui à ce faire valent moult, Et zucre cafatin o tout, Et partant doit et peut suffire Des antidotes, sans plus dire, Touchant la matière courant, Donc fault lessier le demourant Concernant les circonstances, Et conditions et muances De l'actuèle maladie, à la savance et industrie Des Maistres et Phisiciens, Qui visitent les patiensEt oevrent en particulier En quelque suppost singulier, Et ainsi, par Grace Divine, Parfornie est ceste doctrine, Et s'aucun, ou soit fol ou sage, Esméu de quelque courage Quant à ce faire et excité, Vouloit impugner ce dité, En affermant et en disant Qu'il n'est pas assez suffisant, Ne contenant doctrine entière Contre toute espèce et manière Des dangiers et des maladies, Lesquelz en diverses parties Aviennent pour la grant nuisance De mauvaiz air et pestillence, Il est tout vray, et le confesse Le translateur comme la Messe; (LA HAYE, P. peste, 1426, 157)

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