| [1] | Et ce souffrist Dieu, comme aucuns tiennent, pour pugnir le pechié de Heraclius l'empereur, qui forvoya de la vraye clarté catholique, ou Dieu l'avoit appellé, et se soulla de heresie par adhesion donnee a Nestorius, heretique mescreant l'union des deulx natures en la personne de Jhesu Crist. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 117) | | [2] | Affin que me peusse chevir Elle me volt mettre servir Une dame de hault parage, Qui .I. poy lui tient de lignage, Mais ne s'entre ressemblent pas, Ne sont pas faites d'un compas, Trop sont dessemblans leurs figures, Leurs fais, leurs meurs et leurs natures. (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 23) | | [3] | Ysles, a grans geans orribles, Et pays, a serpens terribles, Grans et fiers, de maintes natures, Et de moult estranges figures, Monstres sauvages perilleux Y a, et hommes merveilleux, Qui ont les corps trop desguisez (A grant peine yert il devisez, Tant sont estranges leurs façons, Et, pour ce, en brief nous passons). (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 144) | | [4] | Bestes sauvages merveilleuses Et serpentines perilleuses Sanz nombre, de plusieurs natures, Et de si faites aventures Il y a tant que c'est sanz nombre En ce lieu, qui passe comme umbre. (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 145) | | [5] | Devers Oriant droitement En y ot assis haultement Plusieurs d'estranges estatures, Mais de leurs meurs, ne leur natures, Ne quier je si grant compte faire, Car ne sont pas de nostre affaire. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 11) | | [6] | La premiere c'est Theorique, Et ceste science auttentiqueSi nous enseigne la premiere Question : de savoir entierement Cognoistre les choses belles Des natures celestieles Et des terriennes aussi ; (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 106) | | [7] | Mais, pour ce que ces choses si Sont diverses (et moult obscures) Des choses de grosses natures, Comme des corps materiaulx, Et ne conversent entour yaulx, Fu il bien chose raisonnable Que la science convenable De Theorique de son corps .III. aultres sciences ancors Feïst, pour demonstrer les .III. Natures, que dis orendrois, Et ces sciences renommees En leur voix sont ainsi nommees : ! Ci dit de Theologie. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 107) | | [8] | Mais, pour ce que ces choses si Sont diverses (et moult obscures) Des choses de grosses natures, Comme des corps materiaulx, Et ne conversent entour yaulx, Fu il bien chose raisonnable Que la science convenable De Theorique de son corps .III. aultres sciences ancors Feïst, pour demonstrer les .III. Natures, que dis orendrois, Et ces sciences renommees En leur voix sont ainsi nommees : ! Ci dit de Theologie. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 107) | | [9] | Ceste enseigne l'ordennement Du ciel et tour du firmament, Et des estoilles, et les cours Des .VII. planettes, et leurs cours Par le zodiaque tout temps Es .XII. beaulx signes montans, Leur influences, leurs natures, De quoy vient chaleurs et froidures, Toutefoiz, par noms differans Est nommee et d'eulx afferans A elle sont. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 120) | | [10] | Mais ne cuidez que fusse oiseuse En celle voie deliteuse D'aprendre moult et concevoir, Car Sebille me fist savoir Les natures de toutes plantes. (CHR. PIZ., Chem. estude P., 1402-1403, 65) |
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Attestation de 