C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de naissent dans 7FMR 
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[1] Moult est forte chose de delaisser longue acoustumance, mais qui au besoing se veult aux honnourables fais usager et endurcir il ne treuvepas aprés nul si plaisant travail comme celluy dont l'onneur et la renommee naissent aux vertueux. (CHART., Q. inv., 1422, 14)
[2] Tu l'as provoquee et appelee a toy, si fault que tu en seuffres les aguillons et les pointures, car qui pourchasse guerre la doit querir par tele condicion qu'il se submete aux males aventures qui de guerre naissent. (CHART., Q. inv., 1422, 27)
[3] Maiz vice, qui naist de basse fragilité et de passion humaine et variable jucquez au mesprix de Dieu, fait ses oeuvres non durables, et les retrait au decheement de la foible impotence dont ellez naissent. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 46)
[4] Pour certain l'evidence en est tout oultre manifeste, se on veoit que ou dedens des haultz palaiz naissent et croissent intestines dissentions et privees deffiances. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 80)
[5] Ainsi commencerent sacrifices et oblations, immolations de bestes et aultres offertes et hosties, ainsi que en la loy ancienne est contenu, en laquelle il est contenu et commandé que nul ne se doit comparestre devant l'autel de Dieu vuit d'offrende, et que sacrifice fut fait a Dieu, et les dismez lui fussent renduez de toutes les meilleurs et premieres choses qui naissent sur terre. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 171)
[6] Et pour ce, avec les choses dessus dictes, tres noble et tres redoubté prince, non obstant que assez me soit magnifeste que ta belle juenece flourissant en bien que Dieux par sa grace vueille tousjours augmenter et acroistre de bien en mieulx, ait esté le temps passé et dès premiere enfance et soit par chascun jour amonnestée et duite en toutes bonnes meurs et vertus louables par bons, loyaulx, et sages, nobles preudesomes que as environ toy que ta noble nature, à ce incliné, a tres bien retenu, neantmoins moy, ta creature, laquelle autre chose n'occupe en solitaireté ne mais labour d'estude, à celle fin que la joye par toy et de toy eue et encommencié nous puist estre durable en toy veant revestu entierementdu droit habit royal, c'est assavoir de l'aournement qui à ta tres noble haultesse aduit et appartient, ay cueilli aucunes fleurectes souefves et belles ou champs des escriptures pour te faire chappel à aourner le chief de ta plaisant juenece, lesquelles dictes fleurectes sont yssues des germes entre les autres nobles plantes de VIJ. principaulx racines de vertu dont la premiere et de laquelles les autres naissent et viennent a nom de prudence. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 63)
[7] Et ainsi par ceste voie se despendent et naissent les vertus les unes des autres et toutes ensemble se conviennent de laquelle matiere et qui moult est belle se pourroit plus longuement traictier mieulx et plus soubtilment par les preuves d'Aristoteque mon povre entendement ne saroit ymaginer ne descripre, mais pour entendre à l'effect de notre euvre nous en passerons à ytant. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 66)
[8] Ceste vertu en creature la fait estre moult cler voiant, c'est assavoir, avoir à memoire les choses passées, pour y prendre exemple devant les yeulx, celles à venir pour y pourveoir, et les presentes pour les bien passer, et, pour tant que sa proprieté est de faire loing et pres et environ soy regarder, la personne discrete est en toutes choses avisée et pourvoit à tout selon son povoir, dont tout premierement comme au souverain bien a regart à son ame et pense de son salut et pour ce suit les voyes que Dieu commande et met paine du contraire eschever, de laquel chose sourdent et naissent bonnes voulentez et desirs raisonnables, desquelz ensuivent bonnes oeuvres. (CHR. PIZ., P.V.H., 1416-1418, 35)
[9] Celle vie prent telle acoustumance et la laisse cuire en perseverence, dont naissent petis corps, ce sont diverses oeuvres. (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 5)
[10] Or vueil que de toy naissent nouveaulx volumes, lesquelz les temps a venir et perpetuelment au monde presenteront ta memoire devant les princes et par l'univers en toutes places, lesquelz en joie et delit tu enfanteras de ta memoire, non obstant le labour et traveil, lequel tout ainsi comme la femme qui a enfanté, si tost que elle ot le cry de son enfant oublie son mal, oublieras le traveil du labour oyant la voix de tes volumes. (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 110)

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