C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de na dans 7FMR 
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[1] Il me va venir au devant, Comment ce monde n'est que vent, Pou durable, plain de tristour, Ou na seurté ne bon tour, Ou les plus grans ne sont asseur De fortune et de meseur, Comment si corroupt est le monde Qu'a paine y a personne monde. (CHR. PIZ., Chem. estude P., 1402-1403, 14)
[2] Ensi le fait de desir escaufer Beauté, qui est le contrepois premier Qui de tirer Plaisance est coustumier, Par qui Desirs moet continüelment, Si qu'il ne poet arrester nullement, Ains y met si s'imagination Qu'il na aillours l'oeil ne l'entention Qu'a ce qu'il puist embracier et qu'il sente Sa part dou bien que Beauté li presente. (FROISS., Orl., 1368, 86)
[3] (36.3) Bien est voir car, pour ce que Romulus ses dictes centuries esleut par augures et par devinemens, ledit Tarquinus, qui cela mesprisoit, na l'a volu pas fere. (BERS., I, 1, c.1354-1359, 63)
[4]" (58.3) Comme Lucrece paoureuse et endormie veist la mort toute preste et sanz persone qui aidier li peust, et Tarquins d'autre part li rejoïst s'amour, et la priast et menaçast et s'esforchast en toutez guisez de l'encliner a soy le femenin courage, (58.4) finablement il la trouva si forte, si chasteye, si dure, si hostinee, que par creinte de mort na la pot encliner. (BERS., I, 1, c.1354-1359, 96)
[5] Et doncques se tu lis ou se tu oys aucune doctrine si que tu lentendes et par ce tu congnoisses ce qui est a faire pour bien viure tu as bon commencement, mais il ne te suffit pas, tu nes pas encore parfait car il na pas fait quicommence, combien que celuy qui a bons principes, et qui a commencement il a grant aduentaige de paruenir plus oultre car en toutes choses on seult trouuer grans difficultez au commencement. (CIB., p.1451, 177)
[6] Et pour ce que le conseil humain sans laide de dieu est enferme et na point defficace specialement en choses qui sont dessus nous comme merir la vie pardurable, il se fault drecier et assourdre au tiers degre, cest oroison et demander laide et la grace de dieu sans le quel tu nas puissance de faire quelque bien, disant notre seigneur ihesuscrist en leuuangille saint iehan: Sine me nichil potestis facere. (CIB., p.1451, 178)
[7] Et aussi ceulx qui trop ardanment et sans discrecion se mectent a trop longuement penser a quelque chose, ou par affection desordonne comme sont ceulx qui folement ayment ou charnellement, comme aucunesfois on voit quilz en deuiennent folz et sans raison, aussi ceulx qui se donnent a estude ou a contemplacion et mesmes a indiscrete oroison sans prudence et cuident acoup et tantost y estre parfais et ne procedent pas saigement et atrait en faisant grief a leur ymaginatiue qui se doit conduire tout en paix, car de soy elle na point darrest, telles gens cheent souuent en inconuenient. (CIB., p.1451, 213)
[8] Le flegmatique qui est au colerique contraire pour ce quil a les qualitez de leaue qui sont froideur et moiteur est communement graue et tardif et na pas bon sens ne agu, et est moult obliuieux, paresseux et sommilleux, de char mole et fluxible, de couleur fade et blanchastre, le cuer orguilleux et enfle, plain de crachemens et de humeurs habondant, et songe souuent de inundacion de eaue et aucunesfois quil est en leaue et quil se naye, ou quil nage, et toutes telles choses, car il a les condicions de leaue. (CIB., p.1451, 219)
[9] Certes la liberté de ta voulente na pas tant seulement la semblance de dieu ou son ymage quant a eternite et immortalite, mais aussi elle a en soy ymage et semblance de la diuine mageste. (CIB., p.1451, 223)
[10] mais aussi tu peulx veoir en ton franc arbitre moult expresse semblance et imitacion de la diuine maieste, car ainsi comme dieu na point de souuerain ne ne peult auoir, aussi franc arbitre ne seuffre point de seigneurie violente sur soy ne ne peult souffrir quelconques violence. (CIB., p.1451, 223)

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