C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de mouille dans 7FMR 
4 attestations 
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[1] Or dit que trop souvent se mouille Pour le proufit de sa maison; (DESCH., M.M., c.1385-1403, 117)
[2] La refroide et mouille sa face, Sa grant soif, sa chalour efface; (DESCH., M.M., c.1385-1403, 220)
[3] La mouille ses mains et ses piez Et la est tout rasaziez. (DESCH., M.M., c.1385-1403, 220)
[4] Je voy la Clotilde soy mettre En tele lamentacion Et en telle contriccion Que de lermes mouille sa face. (Mir. Clov., c.1381, 255)
[5] Et contre la morsure dufrellon, l'on le frotte de ceruse destrempee en eau, et arrousel'on les endroits où le beuf pasturera de decoction de grainede laurier, pour en faire fuir et estranger les tahons, ou bienl'on le frotte d'icelle decoction : et s'il est picqué, l'on mouillel'endroit avec la salive dudit beuf. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 23 v°)
[6] En esté, un Lyon estoit Pres d'un estang, où s'esbatoit Sous le limon une Grenouille Dedans l'eau, où elle se mouille, Laquelle cria hautement : Parquoy le Lyon vistement Se tourna devers la partie, D'où ceste voix estoit sortie, Pensant que ce fust quelque beste, Qui luy vousist faire moleste. (R516, 72)
[7] Luy disant : "Si de ta blessure Tu veux avoir guerison vraye Pren de pain une cruste dure Et la mouille au sang de ta playe : Puys la donne au Chien qui abaye, Et te mordit en trahyson, Si de manger le pain s'essaye, Tu auras brieve guerison. (R516, 97)
[8] Car ou le terrestre retient l'humidité avec soy, ou l'humidité l'emporte, ainsi que dict Albert le Grand, lequel en cercheant les causes des composez metaliques a tres bien congneu que la cause pourquoy l'argent vif est tousjours remuant, c'est pour ce que l'humidite domine sur la partie terrestre, comme par mesme raison, scavoir par leur myction indicible et univoque, le terrestre dominant sur l'humidité est cause que l'argent vif ne mouille poinct ce qu'il touche ny le bois sur quoy il est mys. (S184, 135)
[9] tesmoing leur huyle, qu'ilz appellent air, lequel mouille tout ce qu'il touche contre le vray naturel de l'air. (S184, 143)

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