C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de mouches dans 7FMR 
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[1] Et non obstant que juge doye, Sanz faveur, estre, en toute voye, Droicturier a chasque personne, Et refuser, se l'en lui donne, Affin qu'il ne soit favorable, Et ne doie estre variable, Ne flechir, pour affinité, Ne pour faveur de dignité, Je vi plusieurs fois avenir Ce qu'a propos peut bien venir, Que dit Anacharien, qui Comme philosophe vesqui : " Que les loys si semblent aux toiles Des yraignes, grans comme voiles, Qui pas ne prennent les bourdons, Les grosses mouches, les gitons Des guespes aspres et poignans, Mais ilz sont trop bien attaignans Aux mouchetes, a foibles elles, Qui sont voletans entour elles ; (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 57)
[2] Si avoit mouches a foison Sur soy, fust en voye ou maison. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 69)
[3] Julius Cesar, par pitié, Les chaça, mais celle amistié Ne plus gaires au pacient, Ains lui dist comme impacient : " Trop grant doulour pour moy pourchaces, Quant les mouches ramplies chaces De mon sanc, car tost revendront Des autres, qui plus me mordront Que cestes ycy grans et lees, Et de mon sanc ja saoullees. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 69)
[4] la quarte de grant quantité de grosses mouches ; (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 126)
[5] Et tout ainsi com miel les mouches Poursiwent, et les loups farouches La charoigne que aiment forment, Et les fremis grain de froument : Tout ainsi les hommes poursuiwent Les riches et par tout les siwent Pour leurs richeces, non pour eulx. (CHR. PIZ., Chem. estude P., 1402-1403, 200)
[6] De cellui meismes excercite De doulceur Seneque recite Ou dit livre tout ensiwant, Et par exemple met avant Des mouches a miel, qui si felles De leur nature sont que elles Laissent l'aguillon en la plaie Ou la pointure l'omme plaie ; (CHR. PIZ., Chem. estude P., 1402-1403, 241)
[7] Juges, vueillez ci advertir:Ne faictes mie com l'yraingne Qui ses fix tent, afin que praingne Mouches pour souler son venin: Les petis mouches met a fin Si tost qu'ilz viennent en sa toile, Mais, quant gros mouche hurte au voile, Tost a toute sa toile route: Adonc en son trou se reboute L'yraingne: pas n'iert si hardie Qu'elle au gros mouche contredie. aux toiles Des yraignes, grans comme voiles, Qui pas ne prennent les bourdons, Les grosses mouches, les gitons Des guespes aspres et poignans, Mais ilz sont trop bien attaignans Aux mouchetes, a foibles elles, Qui sont voletans entour elles ; (DESCH., M.M., c.1385-1403, 149)
[8] Juges, vueillez ci advertir:Ne faictes mie com l'yraingne Qui ses fix tent, afin que praingne Mouches pour souler son venin: Les petis mouches met a fin Si tost qu'ilz viennent en sa toile, Mais, quant gros mouche hurte au voile, Tost a toute sa toile route: Adonc en son trou se reboute L'yraingne: pas n'iert si hardie Qu'elle au gros mouche contredie. aux toiles Des yraignes, grans comme voiles, Qui pas ne prennent les bourdons, Les grosses mouches, les gitons Des guespes aspres et poignans, Mais ilz sont trop bien attaignans Aux mouchetes, a foibles elles, Qui sont voletans entour elles ; (DESCH., M.M., c.1385-1403, 149)
[9]" -- "Je dy que la royne et Mesdames qui en ont ja dit ont si bien dit c'on ne pourroit mieulz, et si dy oultre, s'il estoit vray, que telle dame devroit estre despoillee toute nue dez la ceinture en amont ettoute reze, puis oindre de miel, puis menee par la ville afin que les mouches li courissent et la picassent, la faulse dame qu'elle est, s'elle est vive, d'avoir laissié son si parfait serviteur, chevalier ou escuier, pour un moynne, et benoist soit l'amant qui ainsin la pugnist! (LA SALE, J.S., 1456, 305)
[10]Puis dit Harou, je doys faire le guet Au jourd'huy avec une pusse, Pour ce qu'elle fait une musse A bouter dedens son tresor, Avec Nabugodenosor Qui vient a tout dix mille mouches Trestous ung vireton en leur bouche, Et viennent par la voye [cy]. (S. fol, c.1480-1490, 7)

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