C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de moilliez dans 7FMR 
5 attestations 
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[1] Vez sa joye tourner en dueil mortel Et ravalee, Et sa chiere devenir adoulee, Gresse et couleur en trois jours escoulee, Ses yeulx moilliez et sa face foulee. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 183)
[2] Comme obscurcie de plains, plours et lermes, à cause de nouvelle mort, me convient faire doloureuse introite et commencement à la .IIe. partie de ceste oeuvre presente, adoulée à bonne cause de survenue perte, non mie singuliere à moy ou communeà aucuns, mais generale et expresse en maintes terres, et plus en cestui reaume, comme despouillié et deffait de l'un de ses souverains piliers, et cestui grief dommage et perte procuré par Fortune, amenistreresse de tous inconveniens et meschiefs, qui, ou moys de mars, en la fin de l'an mille .IIIIc. et trois, lorsque les constellacions saturnelles et froides rendoient l'air en toutes contrées infett par moisteur froide continuée en longue pluie plus impetueuse que par nature la saison ne doit, par quoy furent causées es corps humains roumatiques enfermetez avecques fievres fimeres et entrepoulsées causales de mort, fist lors transporter es contrées nubleuses, où a air bruineux et couvert pour la moisteur des palus essveux et terre roumatie d'ycellui pais, qui siet devers les parties de Flandres, cellui de laquel mort nous doulons, qui fu nommez en son tiltre Phelippe, filz de roy de France, duc de Bourgoigne, conte de Flandres, d'Artois et de Bourgoigne, qui frere germain fu au sage roy Charles, de qui cest presentlivre est traittié, lequel, à grant prejudice du bien propre de la couronne de France, et grief et perte de la publique utilité commune, est trespassez nouvellement à Halle en Heinault, le .XXVIIe. jour d'avril, en l'an present mille .IIIIc. et .IIII., lequel trespassement raportant nouveaulx regraiz, et ramenant à memoire ses dignes vertus, sagece et bonté, nous fait dire à oeilz moilliez : «Helas ! (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 108)
[3] » Puis aprés, ses yeulx essuyoit, Que de plourer moilliez avoit, Disant : « Il est temps que rappelle Espoir, qui delaissié m'avoit : Saint Gabriel, bonne nouvelle ! (CH. D'ORLÉANS, Ball. C., c.1415-1457, 81)
[4] Et si y doit avoir une cheminee pour eschaufer les chienz quant il fet froit ou ilz sont moilliez ou depluie ou de passer les rivieres. (GAST. PHÉBUS, Livre chasse T., 1387-1389, 141)
[5] Puis s'en doit aler ou chenill pour veoir quanz chienz y faillent ne quieulx et pour veoir s'ilz ont eaue fresche et bonne litiere et du feu, s'ilz sont moilliez ou fet froit, et autres choses semblanz a leur aise. (GAST. PHÉBUS, Livre chasse T., 1387-1389, 192)

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