C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de millet dans 7FMR 
4 attestations 
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[1] Et est semblablement de toutes choses continues si come sont ligne, superfice, corps, mouvement, temps et teles choses, quar chascune a parties et ne puet l'en dire ne penser si grant nombre de ses parties que encore ne soit il plus grant, et plus grant .C. ou mil foiz, et oultre toute proporcion sans fin et sans terme, combien que la chose soit petite et fust ore la [millesme] partie d'un grain de millet. (ORESME, C.M., c.1377, 46)
[2] Les femmes ilz sont fortes et abilles, et font le labour, et vivent de pain de millet, et boivent le vin de pommes dont ilz ontgrant foison, et vendent les blez et le vin. (6204, 42)
[3] Et les vont brunir et aguisier as charbonnieres, que les gens font es foresz, aucune foiz aux rascleïz ou l'en fet le millet, aucune foiz aux gravez, que l'en apelle en France croullieres ou betumieres, aucune foiz es marlieres, ou la terre qui s'apelle marle ist. (GAST. PHÉBUS, Livre chasse T., 1387-1389, 60)
[4]Nicolas l'Afillé et Guillaume de Neelle, sergens a verge du roy nosire ou Chastellet de Paris, commis a ce a la requeste du procurateur de religieus hommes et honnestes l'abbé et couvent de l'eglise Saint Magloire de Paris, pour et ou non d'yceus religieus et de leur dite eglise, qui disoit que, comme yceus religieus, tant par eus comme par ceus de qui il avoient cause, feussent et eussent esté en bonne et souffisant saisine et eussent droit d'avoir, prendre et recevoir, chascun an aus quatre termes generaument a Paris acoustumez, trente soulz par. de crois de cens ou de rente en et sus une meson et sus ses appartenances, qui fu feu Millet de Clervaus, tavernier, seant a Paris, en la rue que l'en dit Hue Leu, en la censive des diz religieus, tenant, d'une part, a la meson Jehannot le Pescheur et, d'autre part, a la meson Jehan de Villeron, et de gaigier et prendre gaiges en ycelle pour leur dit crois de cens ou de rente toutes fois que aucuns arrierages leur en estoient et avoient esté deuz, ycelle meson et appartenances estoient devenues wides, vagues, ruineuses et inhabitables et en tel point que les diz religieus ne autre pour eus n'i povoient ne n'avoient peu trouver par lonc temps que prendre ne que gaigier pour leur dit crois de cens ou de rente, par quoi grans et plusieurs arrierages leur en estoient deuz, si comme le dit procureur disoit, feussent alez, premiere fois, le vendredi devant la feste Sainte Crois en septembre, seconde fois, le lundi aprés la feste de Touz Sains, tierce fois, le merquedi aprés la Thyphaine, tout en l'an de grace mil trois cens trente et sept, et quarte fois d'abondant, le mardi aprés la feste saint Barnabé apostre darrenerement passé, a la dite meson dessus desclarcie. (Chartes Abb. St-Magl. T.F., t.3, 1330-1436, 77)
[5] Quant le sable est gras et jaune, alors il se trouve bonpour le grain, et quant il est blanc et sec, bon pour les bois, etfruits sauvages : Or se faut il accommoder au naturel de sonterroir, et selon iceluy semer et planter par endroits choses àluy propres, et qui luy viennent à gré, comme legumes, millet,paniz, riz, lentilles, vesses, et choses qui ne requierent gueresgrand gresse. et eussent esté en bonne et souffisant saisine et eussent droit d'avoir, prendre et recevoir, chascun an aus quatre termes generaument a Paris acoustumez, trente soulz par. de crois de cens ou de rente en et sus une meson et sus ses appartenances, qui fu feu Millet de Clervaus, tavernier, seant a Paris, en la rue que l'en dit Hue Leu, en la censive des diz religieus, tenant, d'une part, a la meson Jehannot le Pescheur et, d'autre part, a la meson Jehan de Villeron, et de gaigier et prendre gaiges en ycelle pour leur dit crois de cens ou de rente toutes fois que aucuns arrierages leur en estoient et avoient esté deuz, ycelle meson et appartenances estoient devenues wides, vagues, ruineuses et inhabitables et en tel point que les diz religieus ne autre pour eus n'i povoient ne n'avoient peu trouver par lonc temps que prendre ne que gaigier pour leur dit crois de cens ou de rente, par quoi grans et plusieurs arrierages leur en estoient deuz, si comme le dit procureur disoit, feussent alez, premiere fois, le vendredi devant la feste Sainte Crois en septembre, seconde fois, le lundi aprés la feste de Touz Sains, tierce fois, le merquedi aprés la Thyphaine, tout en l'an de grace mil trois cens trente et sept, et quarte fois d'abondant, le mardi aprés la feste saint Barnabé apostre darrenerement passé, a la dite meson dessus desclarcie. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 5 r°)
[6] Parquoy fault engresser l'ergottee,et celle qui chante et gratte et appelle comme le coq,en luy arrachant premierement les grosses plumes des aelles,et luy baillant à menger force millet, d'orge, et paste trencheepar morceaux, ou mie de pain de fourment destrempé en eaude farine d'orge, et la tenir en lieu cloz et en repos, et luyplumer la teste, les cuisses, et le cropion et la menger en febvrier. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 11 v°)
[7]Ou leur baillez tout leur saoul d'orge à demy cuitteavec de la vesse et du millet. arrachant premierement les grosses plumes des aelles,et luy baillant à menger force millet, d'orge, et paste trencheepar morceaux, ou mie de pain de fourment destrempé en eaude farine d'orge, et la tenir en lieu cloz et en repos, et luyplumer la teste, les cuisses, et le cropion et la menger en febvrier. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 12 v°)
[8]Les petits doivent demeurer dix jours enfermez avec lamere : et leans estre nourris de farine d'orge destrempee avecdu miel, du son, et de l'eau : et par fois de laictues tendres etnouvelles : puis du millet, et du fourment destrempé. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 15 r°)
[9]Les anciens engraissoyent ou nourrissoyent les Faisans etgelinottes pour les festins seulement, et non tant pour en avoirde l'engeance, et leur donnoyent les premiers jours de l'eau mielleeet du vin fort, pour leur faire oublier leur lieu naturel :puis de la farine d'orge destrempee en eau, des febves mouluës,et de l'orge mondé, du millet entier, de la navette et graine delin cuitte, et seichee, meslee avec de la farine d'orge. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 17 r°)
[10] Sur tout il aymele millet, et le paniz, aussi fait il le fourment, desquels grainsdemy boisseau suffit à six vingts oyseaux. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 19 r°)

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