C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de mienne dans 7FMR 
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[1] Je vif en mourant, voiant la mort de ma povre femme et de mes petis enfans et desirant la mienne, que tant me tarde que je la regrete chascun jour, comme cellui qui couroux, fain et defiance de confort, mainent douloureusement a son derrenierjour. (CHART., Q. inv., 1422, 21)
[2] Et qui est cause de telz commencemens ne doit pas estre descoulpez, desquelles doncques, se tu me blasmes que en si dure adversité je ne puis pacience garder et en tes haultes prosperitez tu n'as peu retenir atrempance ne moderacion, ton inconstance doit estre dicte mendre que la mienne et ton excusation mains recevable de tant comme ton sens et ton autorité est greigneure. (CHART., Q. inv., 1422, 38)
[3] Se maistrise y a, elle est mienne Par la loy d'Amours ancïenne, Qui l'ordonna Pour les dames et leur donna Maistrise, ou moult noble don a, Et par ce leur guerredonna Les biens qui yssent De leur grace quant s'eslargissent En pitié vers ceulx qui languissent D'amours dont les cuers amaigrissent Des plus puissans Qu'Amours fait vrays obeïssans Par hommage, et recongnoissansCelles dont leurs biens sont yssans Comme maistresses Et treshonnourables princesses, Qui des amoureuses richesces Font escharcetez ou largesces Si qu'elles veulent, Dont quant l'un chante, autres s'en deulent. (CHART., L. Dames, 1416, 237)
[4] Souspirs gectoit Au partir, et sa main mectoit En la mienne, et me promectoit Que de son cuer se desmectoit Et tant feroit Pour moy que nouvelle en seroit En bien, plus que on ne penseroit, Ou jamaiz il ne cesseroit. (CHART., L. Dames, 1416, 288)
[5] C'est sa vie que tu as fait fenir, Dont la mienne se souloit soustenir Pour mieulx valoir et plus hault avenir Et mectre peine a meilleur devenir. (CHART., Compl., 1424, 322)
[6] Car en plus grant necessité ne me peult ta vertu secourir que a ceste mienne douleur, ou j'ay esté puis ton eslongnement pis que en sepulture; (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 89)
[7]), comme de ce et d'autres tes bienfais recongnoissant et non ingrate, desireuse d'en aucune chose comme obligiée te povoir servir, à toy premierement des princesses de ce dit royaume, quoyque par mouvement d'autre en feusse chargée, sera adreciée ceste mienne epistre, qui semblablement et par consequant puist estre valable à toutes les autres encheues es susdittes doleurs. (CHR. PIZ., P.V.H., 1416-1418, 17)
[8] Et pour ce qu'achoison de mort d'amis, qui souvent advient, est la principal douleur qui ait grevé les cuers des loyales dames bien amantes, comme ce soit chose inrecouvrable et fort à oublier, sera le fondement de ceste mienne epistre prise sur celle matiere en donnant reconfort. (CHR. PIZ., P.V.H., 1416-1418, 18)
[9] Mais aussi tost qu'elle est clerement trouvee de la chose que je faiz querir, adont convient que celle mienne fille qui cause a esté d'icelle verité attaindre se parte de la personne. (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 57)
[10] " L'autre dit: " La mienne me nuit! (DESCH., M.M., c.1385-1403, 29)

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