| [1] | Quant est des autres esbatemens a quoy dames seulent prendre plaisir, si comme d'aler a la chace aucunes fois, voler en riviere, ou dancer aux joennes, ou autres jeux, ces choses nous ne mettons point en l'ordre de nostre discipline ou enseignemens, car nous les laissons en la distribucion et vouloir de leurs mariz, et du leur aussi, desquelles choses aucune licence puet bien estre donnee en temps et en lieu, meismes aux dames tres vertueuses, sans mesprendre, mais que ce soit sans trop et que mesure y soit gardee. (CHR. PIZ., Trois vertus W.H., c.1405, 51) | | [2] | Apres me dist : Cristine, chiere Amie, qui science as chiere, Tu rapporteras noz debas Si com les a ois, la bas Au monde aux grans princes francois, Et les noms salueras aincois,Puis leur diras de nostre part Que comme a la souvraine part Du monde, nous leur commettons Ce debat, que sus eulx mettons A jugier droiturierement Le quel doit le gouvernement, L'onneur et la prerogative Et loenge superlative Du monde avoir : ou grant noblece Ou chevalerie ou sagece Ou grant richece, et qu'il leur plaise En jugier, quant bien a leur aise Et convenablement enquis Aront du droit, et si soit quis. (CHR. PIZ., Chem. estude P., 1402-1403, 267) | | [3] | La quarte, se bien m'en recorde, Estoit Pais qui tenoit Concorde Par le doy, amiablement, Et li disoit moult doucement, De cuer riant, a chiere lie: "Ma douce suer, ma chiere amie, Se nous volons vivre en leësse, En pais, en repos, en richesse, De tout ce qu'on puet faire et dire, N'en mettons a nos cuers point d'ire, Et ne nous chaille dou dangier Qu'on appelle contrevangier, Car tels cuide vangier sa honte Qui l'acroist et qui plus s'ahonte. (MACH., J. R. Nav., 1349, 178) | | [4] | mais toutesfois nous disons et mettons avant que riens n'en face, si sace la volenté de ceuls que je vous ai nonmés. (FROISS., Chron. D., p.1400, 251) | | [5] | Chils siis bourgois se missent tantos en genouls devant le roi et dissent ensi en joindant lors mains: " Gentils sires et nobles rois, veés nous chi siis, qui avons esté d'ancesserie bourgois de Calaiset grans marceans par mer et par terre, et vous aportons les clefs de la ville et dou chastiel de Calais et les vous rendons a vostre plaisir, et nous mettons en tel point que vous nous veés en vostre pure volenté, pour sauver le demorant dou peuple de Calais quisousfert a moult de grietés. (FROISS., Chron. D., p.1400, 847) | | [6] | Chevaliers et escuiers, qui bien veoient que la saison de la guerre estoit passée et qui vouloient eslongier et fuyr le peril de la mort, disoient au connestable: " Sire, or nous mettons au retour et en alons vers Bayonne ou vers Bourdiaulx pour renouveller air et pour eslongier ceste pestilence, car monseigneur de Lancastre le vuelt et le desire. (FROISS., Chron. M., c.1375-1400, 114) | | [7] | Resjoÿssons nous, pastoureaux, Et mettons paine de venir A honneur, affin qu'avenir Puissons a noblesse une foiz; (Gris., 1395, 43) | | [8] | Plaidons en procès ordinaire Et mettons la cause a huyttaine. (P. moyne, a.1500, 49) | | [9] | Circuyssons regions et provinces, Et y mettons nouveaux seigneurs et princes, Et gouverneurs qui pillent leurs subgectz, Si punirons le peché des mauvais. (Cene dieux, c.1492, 120) | | [10] | Jesus, redempteur tout puissant, Et sainct Nicolas glorieuxNous feront en la fin eureux Se [nous] mettons peine a gaigner. peché des mauvais. (Mir. st Nic. juif, c.1480-1500, 82) |
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Attestation de 