C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de mentie dans 7FMR 
15 attestations 
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[1] En moy n'en est pas le choysir, Car se soubz aultre chief de guerr Plus avant me mectz ou alie, L'en me confisquera ma terre Et reprandra de foy mentie. (CHART., D. Her., p.1415, 428)
[2] fin ne l'ot mie, Car je croy que fin cuer d'amie, Quant a bien amer il s'amort, Ne laira s'amour jusqu'a mort Non, s'il a parfaicte partie, En qui ne treuve foy mentie, Mais celle ne l'ot pas si fait ! (CHR. PIZ., M.F., III, 1400-1403, 94)
[3] Or a Achillés foy mentie, En qui Amours est allentye ; (CHR. PIZ., M.F., III, 1400-1403, 125)
[4] Trop comparras ta foy mentie ! En qui Amours est allentye ; (CHR. PIZ., M.F., III, 1400-1403, 135)
[5] Les traïteurs de foy mentie, Qui orent la chose bastie, Cuiderent a Troye regner Et leurs manoirs y gouverner, Car, si comme en l'istoire truis, Leurs chasteaulx ne furent destruis, Et la partie, qui yert leur, De Troye de celle douleurFu garentie, car grant part Li traïtour de male part Avoient en celle cité Soubz eulx, comme il est recité ; (CHR. PIZ., M.F., III, 1400-1403, 160)
[6] De ceste mauvaise vient desloyauté et foy mentie. (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 44)
[7] comment ne desplairoit a Dieu le vice de foy mentie, de mençongeet de desloiauté entre les freres, parens et amis, et entre prochains, si comme il commande que ilz aiment l'un l'autre, quant mesmement aux ennemis veult que foy soit tenue? (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 44)
[8] -- "Or," dist Madame, "J'ay oy de toutes voz oppinions, qui au regart de la foy mentie et du pardon estes toutes a un. (LA SALE, J.S., 1456, 14)
[9] Alors le mareschal ou conseillier,finees ses parolles, prend l'appellant par ses deux mains ostees des ganttellez etluy dist qu'il dye les parolles après luy que il dira, et la mectsur la croix: Je tel, appellant, jure sur ceste ramembrance de la saintepassion de nostre Sauveur Dieu Jhesucrist et sur la foy devray crestien et du saint baptesme que je tiens de Dieu, que j'ay et cuide fermement avoir pourcertain bonne, juste et sainte querelle et bon droit, de avoir en cegaige appellé le tel, comme faulx et malvais traytre, ou murtrierou foy mentie, selon le cas que c'est. (LA SALE, Salade, c.1442-1444, 218)
[10] Et se tous deux vuellent jurer, alors le mareschal ouconseillier dira al'appellant qu'il die comme lui: Je tel, appellant, jure surceste vraye figure de la passion de nostre vray Dieu Jhesucrist, sur lafoy du baptesme, comme vray crestien, que je tiens de mon vray Dieu, sur lestressouveraines joyes de paradis, lesquelles je renonce pourles tresangoisseuses paynnes d'enffer, sur mon ame, sur ma vie et sur mon honneur, que j'ay et cuide avoir bonne sainte et juste querelle decombattre ce faulx et malvais traittre, murtrier, parjure ou foy mentie, selonle gaige, tel, que je voy cy present moy et tiens par la main. (LA SALE, Salade, c.1442-1444, 219)

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