C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de ment dans 7FMR 
154 attestations 
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[1] Qui le contraire cuide, ment. (CHART., L. Dames, 1416, 269)
[2] Entendez l'enseignement Du Crëateur qui ne ment, Qui pardonna largement Et vous fait commandement, Par loy et par testament, De vivre paisiblement. (CHART., L. Paix, a.1426, 416)
[3] Mais ta grant perfection, Surmontant opinion, Donne ferme adhesion, Dont le cueur se determine A Dieu qui tout examine, Ou science naist et fine, Comme la sourse et la mine, Le fondement, la rachine, Et la puissant medicine Qui l'esprit purge et affine Par divin eslevement, Et lui donne essaulcement Sur son propre sentement, Sans prendre aultre fondement, Silogisme ne argument, Fors par le lieu seulement D'auctorité qui ne ment, En qui du tout nous fion; (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 29)
[4] Et jadis fus femme, de fait Homme suis, je ne ment pas, Assez le demonstrent mes pas, Et, si fus je femme jadis, Verité est ce que je dis; (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 12)
[5] Grandement feroit a prisier Esperance, qui fait aysier Tel, qui peu en a l'aisement, Mais elle ment communement De ce qu'elle plus fort promet; je dis; (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 93)
[6] Ne peut avoir cuer qui lui mente, Ains lui cognoist tout en appert Que, si Hector est fort, il lui pert, Car son semblent ne lui ment pas. dis; (CHR. PIZ., M.F., III, 1400-1403, 90)
[7] Et qui vouldroit dire : elle ment, Si regarde l'air et la terre, Entr'eulx trouvera telle guerre Que jamais ne se souffreroient L'un l'autre, aincois loings s'en fuiroient, La terre en bas, li air amont. (CHR. PIZ., Chem. estude P., 1402-1403, 18)
[8] Li mauvais angelz ensement, Dit l'escripture qui ne ment, Vouldrent ou ciel mouvoir jadis Guerre, quant Dieux de paradis Les tresbucha par leur orgueil, Et ne voult plus que jamais vueil Venist a angel de pechier Depuis ceulx qu'il fist tresbuchier, Dont oncques puis cellui mesfait Nul pechié ne fu ou ciel fait. (CHR. PIZ., Chem. estude P., 1402-1403, 19)
[9] Mais la matiere pas de liegeNe fu de quoy elle estoit faite, Ains de blanc yvoire, parfaite Ment belle fu, toute entailliee ; (CHR. PIZ., Chem. estude P., 1402-1403, 98)
[10]» à l'autre article, que pourroient dire que je deusse avoir attendu après leur mort, etc., je respons que taire vertu et bienfait, où qu'il soit veu et aperceu, devroit estre reputé comme raim de envie ou reprimacion de salutaire exemple, et quoyque on die louer autrui estre flaterie, ce ne peut estre, car verité dire du bien d'autrui, où que elle soit ditte, et par especial en exalcement de cellui ou ceulz en qui vertu est trouvée, n'est adulacion et ne doit estre reputée flaterie, laquelle n'est aultre chose fors faintement par mençonge louer aultrui par controuvées blandices, lesquelles ne sont point là où verité est ditte, quel qu'en soit la louenge ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 183)

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