C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de mectes dans 7FMR 
9 attestations 
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[1] Si devons savoir que largesse, quant elle est bien ordonnée c'est vertu, mais se elle excede et passe mectes de raisons est tres grant vice que on appelle prodigalté ou folle largesse, lequelle dit vice procede d'indiscrecion et faulte de prudence, c'est assavoir quant un prince ou autre, qui qu'il soit, donne tres excessivement aux uns et qui pou le vallent et ne l'ont pas desservi et si paie tres petitement ou neant ce qu'il doit. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 150)
[2] Et puet touchier en ceste matiere le grant pechié et mal que est à prince de prendre plus que raison sur son peuple, de la quelle chose puet estre certain cellui ou ceulx qui y excedent et passent les mectes de droit et tous ceulx qui le conseillent que Dieu ne laira sans grant pugnicion comme il soit inmuable et son estableté aussi ferme que elle estoit ou temps du roy Roboan, dont devant est dit, lequel il pugny si griefment pour cause de sa convoitise de prendre plus que raison sur le peuple qu'il en perdi sa seigneurie. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 151)
[3] Combien que avec ces choses donne assez licence nature, raison et droit que en jeux et esbatemens puist on parler de choses joyeuses et liées, mais que on si garde de exceder et passer mectes de raison ou trop par quoy folles ou mal honnestes parolles y puissent survenir. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 170)
[4] telz gens sont pervers oultre commune malice, et pour ce sont ilz diz pires que hommescomme hors et dessoubz les mectes de condicion humaine. (ORESME, E.A.C., c.1370, 363)
[5] Ou mectes vne goute en eaue clere en vn hanap dargent ou en vn petit bassin cler, et le mouues et le mellez forment auec eaue ; (6203, 256)
[6] En ce pays de Libie est la mer plus haute asses que la terre et semble quelle doiue couurir la terre, et neentmoins ne passe point les mectes. (6203, 310)
[7] Item, et que de la part du Roy à mondit seigneur de Bourgoingne pour partie de son interest, seront delaissées, et avec ce baillées et transportées de nouvel pour lui et ses hoirs, procreez de son corps, et les hoirs de ses hoirs, en descendant tousjours en directe ligne soient masles ou femelles, les terres et seigneuries qui s'ensuyvent : c'est assavoir la cité et conté de Mascon, ensemble toutes les villes, villages terres, cens, rentes et revenues quelzconques qui sont ou appartiennent ou doivent competer et appartenir en demaine au Roy et à la coronne de France, en et par tout les bailliages roiaulx de Mascon et de Saint Gengon, et ès mectes d'iceulz, avec toutes les appartenances et appendances d'icelle conté de Mascon et autres seigneuries que tient et doit tenir le Royen demaine et de demaine, en et par tout lesdiz bailliages de Mascon et de Saint Gengon, et tant en fiefz, arrierefiefz, confiscacions, patronnages d'eglises, collacions de benefices, comme en autres droiz et proffiz quelzconques, sans y rien retenir de la part du Roy de ce qui touche ou puet touchier le demaine, et la seigneurie et juridicion ordinaire dez conté et lieux dessusdiz, et est sauve et reservé au Roy seulement le fief et hommage des choses dessusdictes, le ressort et souveraineté, ensemble la garde et souveraineté des eglises et subgiez d'icelles de fondacion real, estans ès metes desdiz bailliages ou enclavées en iceulz, et le droit de regale là où il a lieu, et autres droiz roiaulx appartenans d'ancienneté à la coronne de France ès bailliages dessusdiz, pour de ladicte cité et conté de Mascon, ensemble des villes, villages, terres et demaines dessusdiz, joir et user par mondit seigneur et sesdiz hoirs à tousjours, et les tenir en foy et hommage du Roy et de la coronne de France, et en parrie, soubs le ressort du Roy et de sa court de parlement, sans moyen, pareillement et en teles franchises, droiz et prerogatives, comme les autres pers de France. (LA MARCHE, Mém., I, c.1470, 215)
[8] et faire boulir et cuire du tout avant que tu y mectes quelque chose que aue chaude, soit de la char ou autre, ne n'y met sel ne lart ne affaictement quelzconques jusques a ce qu'ilz soient tous cuiz. (Ménagier Paris B.F., c.1392-1394, 197)
[9] Nota que si tost que tu apparcevras que ton potage se aoursera, si le fay plus cler (car il s'aourse d'estre trop espoiz) et le remue tousjours ou fons du pot qui avra esté aoursé, avant que tu y mectes riens plus. (Ménagier Paris B.F., c.1392-1394, 198)
[10] Gregoire de Salerne fut en ce temps grant philosophe et astrologien, lequel prenostica au pappe Sergius trois ans devant la famine qui fut à Romme et que la mer ystroit de ses mectes, ce qui advint, à l'ocasion de quoy plusieurs villes situés ès lieux maritins furent depopullées et vuida le peuple, puis furent subversées , desquelles choses le monde fut fort esbay. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, 119)

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