C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de mande dans 7FMR 
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[1] Puis envoie ses plus privez messages Qui bien souvent ne sont mie trop sages,Et s'ilz portent quelque plaisans langages Qu'il leur demande, Ilz font tousjours la nouvelle plus grande Et dïent bien qu'elle se recommande A lui cent foiz, et que par eulx lui mande Qu'il se conforte Et qu'en espoir s'esjouÿsse et deporte. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 162)
[2] " Dëa, se mon prince me mande, Il fault que je l'aille servir Et aille soubz qui il commende; (CHART., D. Her., p.1415, 428)
[3] L'evangile dit et mande Que l'eglise en tel commande Seuffre necessaire escande, Mais se garde par qui c'est. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 64)
[4] Et par la bouche du sage mande Dieu a ceulx qui mettent en non chaloir sa doctrine, mesprisent ses chastimens, qu'il se rira en leur mortel misere, et se mocquera de leur soudaine confusion. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 65)
[5] Et ce nous ratiffie la decision evangelique qui aux royaulmes divisés mande desolation et ruyne. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 80)
[6] Mais on en doit avoir pitié Et, pour Dieu, leur faire amistié, Car charneulx sont comme nous sommes Noz semblables femmes et hommes, Et Dieu meismes le nous commande Et par l'Escripture le mande: " Benoit soit qui bien leur fera Et qui aumosne y offrera! (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 127)
[7] " Treu ne lui rendront (ce lui mande Chacun) n'a lui n'obeïront, Ainçois tous contre lui yront, S'il leur demande fors raison " ; (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 214)
[8] Car n'osoit venir, ne aler Devers le roy nulle personne, S'il ne la mande ou il la sonne, Et pieça ne l'avoit mandee. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 266)
[9] Response oy de sa demande Du dieu Appolin, qui lui mande Que " vers Thebes sa voye adresce, Et il en vendra en l'adrece. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 287)
[10] " Herculés, moult courtoisement, Respont " qu'il n'en veult aultrement Rençon, ne plus il n'en demande, Et ce a la royne mande, Fors les armes et les destriers, Et elles rendra voulentiers, Car, avoir les veult en memoire, En signe de celle victoire, Mais, que la royne fïance Sur les dieux, ou elle a fïance, Que jamais jour ne s'armeront Sus Grece et en paix demourront, Et, par ce couvent, aront paix A ceulx de Grece a tousjours mais. (CHR. PIZ., M.F., III, 1400-1403, 17)

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