C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de lez dans 7FMR 
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[1] Ung riche palais ancien avoit de coste soy, somptueusement edifié de murailles eslevees et de haultes tours, compassé, comprins et environné de diverses et differentes habitacions par engins de souverains ouvriers, enrichy d'entailleures, paintures, armoeries et autres menueries a l'ueil plaisans, mais, par negligence des maistres des oeuvres et en default de bonne reparacion, les eaues et les vens y avoient tel dommaige porté que de pluseurs lez estoit prest de fondre et verser tout jus, et n'y apparoit refection sinon aucuns appuys de foibles et petites estaies que pour passer temps et a la haste, non pas a durer, on avoit ça et la assises ou et quant la ruyne sembloit greigneur et le péril plus prouchain. (CHART., Q. inv., 1422, 9)
[2] Si leur ouÿ compter maintes nouvelles Lez une couche, Et je fu loing, pensif, triste et farouche Comme cellui que Dueil espoint et touche, Sans yeulx mouvoir et sans ouvrir la bouche; (CHART., D. Fort., 1412-1413, 158)
[3] S'il est couchié d'un lez, sur l'autre tourne, Puis se lieve, puis couchier s'en retourne; (CHART., D. Fort., 1412-1413, 162)
[4] Maiz la misere De Fortune, diverse mere, A si troublé la sourse clere Que je n'y truys savour qu'amere, Tant a meslez Les ruisseaulx du long et des lez,De Melencolie reslez Et de Tristece entremeslez. (CHART., L. Dames, 1416, 243)
[5] Et nous fuitifz, exiliés et dispers, Avons tous maulx essayés et expers, Et tous lez jours en douleurs gemissons, Povres, chassés, a honte viellissons. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 2)
[6] En ceste dolente et triste pensee, qui tousjours se presente a mon cueur et m'acompaigne au lever et au couchier, dont lez nuys me sont longues, et ma vie ennuieuse, ay ja par long temps travaillié et foullé mon petit entendement, qui tant est surprins et environné de desplaisans frenesies, que je ne le puis exploicter a chose dont me vienge liesse ne confort. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 3)
[7] Et depuis ay je sceu que ceste vielle s'apelle Melencolie, qui trouble les pensees, deseiche le corps, corrompt lez humeurs, affoiblit les senssitifz espris, et maine l'omme a langueur et a mort. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 4)
[8] Par elle, selon la doctrine de Aristote, ont estoy et sont souvent lez haulx engins et eslevés entendemens des parfons et excellens hommes troublés et obscurcis, aprés frequentation de trop parfondes et diverses pensees. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 4)
[9] Son regart n'estoit jamaiz arresté ne eslevé vers lez cieulx, mais derriere et a costé gettoit ses yeulx effraiement, et n'avoit en sa maniere arrest, ne fermeité en sa contenance, dont assés donnoit a congnoistre la desseurté et souppeçon de son cueur. surprins et environné de desplaisans frenesies, que je ne le puis exploicter a chose dont me vienge liesse ne confort. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 5)
[10] L'aultre bras avoit elle tout delivre et descouvert, dont elle tenoit unes tables ouvertes, en quoy elle lisoit et ramentevoit les ingratitudes, lez faultes et les injures que on lui avoit faittez. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 6)

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