C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de levent dans 7FMR 
2 attestations 
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[1] Les dames moult se desconfortent, Les chevaliers les reconfortent, Dient que " d'eulx et de leurs biens Seront dames sur toute riens, " Si s'en confortent, quant n'en pevent Plus faire, entre elles se levent. (CHR. PIZ., M.F., III, 1400-1403, 183)
[2] Tunc levent lapidem omnes Judei boni Praeter Josep et Nicodemus. (Pass. Auv., 1477, 261)
[3]Les pois ciches viennent aussi és lieux gras,et en temps de pluyes : et avant que les semer, faudrales laisser tremper en eau un jour devant, afin qu'ils viennentet levent plustost. elles se levent. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 105 v°)
[4]OR quand à la chasse du sanglier, elle requiertplustost forces d'hommes que de chiens, parceque les sangliers sont vrais meurtriers deschiens : l'on peut toutesfois user des chiens,mais avec telle prudence que les piqueurs soyenttousjours meslez parmy eux, en pressant le sanglier, le plusfort qu'ils pourront, car quand il se voit chargé des chiens etdes piqueurs, de premiere arrivee qui le presse bien fort, ils'estonne et pert le cueur, alors au lieu d'exercer sa furie sur leschiens, est contraint de fuïr et dresser païs : faut aussi alors lascherquelques chiens de relais, non des jeunes, mais des plusvieux et sages, afin de secourir les premiers, et donner plus grandefuitte au sanglier : et ne faut craindre qu'il donne le changeou use de quelque ruze, d'autant qu'il est pesant, et que leschiens le suivent de pres : or quand apres longue course lespiqueurs voyent que le sanglier rend les abbais (ce qu'il nefait, qu'il ne soit grandement forcé) ils doivent incontinentle plus secrettement qu'ils pourront, l'environner, et allertout d'une course droit à luy tenant l'espee à la main, et nefaillir de le tuer : ne faut pas toutesfois qu'ils tiennent la mainbasse, car ils donneroyent dedans la hure, mais faut qu'ils leventla main haute, et frappant les coups d'espee en plongeant,se donnant garde de frapper le sanglier du costé de leurcheval, plustost de l'autre costé : car du costé que le sanglierse sent blessé, il tourne incontinent la hure, qui seroit causequ'il tueroit ou blesseroit leur cheval. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, (null))
[5]Aucuns lievres dés qu'ils oyent la trompe, ils se levent deleur giste, et vont se jetter en quelque riviere, ou estang : alorsles faut faire sortir de l'eau, le mieux qu'il sera possible, et fairetenir les chiens prests pour le prendre au passage. , le plusfort qu'ils pourront, car quand il se voit chargé des chiens etdes piqueurs, de premiere arrivee qui le presse bien fort, ils'estonne et pert le cueur, alors au lieu d'exercer sa furie sur leschiens, est contraint de fuïr et dresser païs : faut aussi alors lascherquelques chiens de relais, non des jeunes, mais des plusvieux et sages, afin de secourir les premiers, et donner plus grandefuitte au sanglier : et ne faut craindre qu'il donne le changeou use de quelque ruze, d'autant qu'il est pesant, et que leschiens le suivent de pres : or quand apres longue course lespiqueurs voyent que le sanglier rend les abbais (ce qu'il nefait, qu'il ne soit grandement forcé) ils doivent incontinentle plus secrettement qu'ils pourront, l'environner, et allertout d'une course droit à luy tenant l'espee à la main, et nefaillir de le tuer : ne faut pas toutesfois qu'ils tiennent la mainbasse, car ils donneroyent dedans la hure, mais faut qu'ils leventla main haute, et frappant les coups d'espee en plongeant,se donnant garde de frapper le sanglier du costé de leurcheval, plustost de l'autre costé : car du costé que le sanglierse sent blessé, il tourne incontinent la hure, qui seroit causequ'il tueroit ou blesseroit leur cheval. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 147 r°)
[6]Touchant les Marsouins, il s'en trouve de deux sortes : car au lieu que les uns ont le groin presque aussi pointu que le bec d'une oye, les autres au contraire, l'ont si rond et moussé, que quand ils levent le nez hors de l'eau il semble que ce soit une boule. (S746, 131)

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