| [1] | Mais cestui plus que parchemin Ouvert, ou nous sommmes entrez, Si est reservé aux lettrez Qui veulent aler par le monde, Sanz querir voie trop parfonde : Car qui en trop parfonde mare Se met, souvent noie ou s'esgare. (CHR. PIZ., Chem. estude P., 1402-1403, 40) | | [2] | et, comme prudence et sagece soit mere et conduisserresse des aultres vertus, laquelle lui estoit instruction en tous ses fais, comme il y paru ou procès de sa noble vie, povons ramener son esleue maniere d'ordre à l'egalité des nobles anciens bien renommez, si comme il est leu du sage empereur Helius Adrians, cy-devant aligué, lequel fu lettrez et instruit en toutes sciences, et si expert en rethorique qu'il sembloit que pensé eust à tout quan que il exprimoit de bouche. (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 59) | | [3] | Desa n'est riens sourvenu puis se mariage, qui a la verité est grant exemple de fortune, comme disent vousdictez lettrez, car le roy l'a espousee comme vraye dusesse et heritiere de Bertainge, avec tres grant douere. (0304, 157) | | [4] | Monseigneur Pierre, j'ay escript au roy ii lettrez et ste cy puis la conclusion de ste ligue, et a vous une. (0304, 230) | | [5] | Je vous suplie, madame, rompre sez lettrez. lettrez et ste cy puis la conclusion de ste ligue, et a vous une. (0304, 298) | | [6] | Bons chevaliers et clers lettrez Doit en tous temps estre aprestez D'estudier au commun bien, Sanz nul d'eulx prandre ce lien De mariage, qui trop grieve A ceuls qui sont prins en ce piege. (DESCH., M.M., c.1385-1403, 271) | | [7] | C'est nient: il ne scet que des loys, Ne si n'est en droit point lettrez . (Mir. ev. arced., c.1341, 125) | | [8] | 3) Si estoit ainssi que il avoit esté nourris a Cere chez oustez etrusquez, si que il avoit apriz et si savoit tres bien les lettrez et la langue etruriene -- car sachiez que j'ay aucuns acteurs que a celuy temps li Romain faisoient leurs enfanz aprendre la langue d'Etrurie tout aucy comme il font orendroit la langue des Grigoys, (36. (BERS., I, 9, c.1354-1359, 65) | | [9] | Car les raisons que les homes lettrez treuvent es livres, lesqueles ilz ne trouveroient par leur sens naturel s'ilz ne les lisoient es livres, les font sages. (FILLASTRE, Traité Conseil H., c.1472-1473, 156) | | [10] | Et, pour ce, est a prince necessare avoir telz gens pour conseilliers qui soient clercz et gens lettrez et de science, et doit user de leur conseil. (FILLASTRE, Traité Conseil H., c.1472-1473, 157) |
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Attestation de 